Pour mieux comprendre l'actualité globale, nationale et internationale sur les mutations de la sécurité
et de la défense, les nouvelles menaces et défis sécuritaires, la cybersécurité et
la cyberdéfense, les enjeux des technologies clés, la protection des données,
les facteurs humains et technologiques.
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vendredi

Guerre des drones : Tsahal donne l'exemple d'une première utilisation opérationnelle d'essaim de drones

(Un article de Louis Neveu sur FUTURA-TECH)

En mars dernier, lors des tensions entre Israël et le territoire palestinien, Tsahal aurait employé des essaims de drones épaulés par une IA pour identifier les cibles et organiser ses frappes avec plus de rapidité et de précision.
L'armée américaine teste une escadrille de 103 mini drones autonomes
[EN VIDÉO] L'armée américaine teste une escadrille de 103 mini drones autonomes Aux États-Unis, le département de la Défense a testé avec succès un groupe de 103 microdrones largués depuis trois avions de combat. Mus par une intelligence artificielle, ces petits engins de 16 centimètres de long ont démontré leur capacité à voler en formation et à prendre des décisions pour s'adapter aux circonstances.
Voici la première guerre de l'intelligence artificielle, si toutefois l'idée de la guerre peut être associée à celle de l'intelligence. Son champ de bataille est celui des tensions entre Israël et le territoire palestinien occupé. Selon NewScientist, en mai dernier, les Forces de défense israéliennes affirment avoir utilisé une IA et des supercalculateurs pour identifier les cibles des frappes. C'est un essaim de drones guidés par cette IA qui aurait identifié de nouvelles cibles dans la bande de Gaza après que les supercalculateurs ont passé au peigne fin les données collectées par des satellites, des aéronefs et des troupes au sol. C'est l'Unité 8200 du Corps du Renseignement de Tsahal (acronyme pour désigner l'Armée de défense d'Israël) qui est à l'origine de cette IA et de ses puissants algorithmes ; elle serait d'ailleurs utilisée depuis maintenant deux ans. Pour plus de précisions et apporter de la prédiction sur les horaires et lieux des attaques ennemies, l'IA se nourrit des archives des données collectées depuis des années sur le terrain ou dans les airs.

Lire la suite sur : FUTURA-TECH

mardi

La nouvelle réglementation drone européenne


réglementation drone européenne


Le 15 septembre dernier, la DSAC a animé un webinaire et publié deux guides (1 et 2) sur la future réglementation drone européenne qui entrera en vigueur le 31 décembre 2020. Le changement majeur par rapport à l'actuelle réglementation nationale est la suppression de la distinction télépilote de loisir et télépilote professionnel. Désormais, tous les propriétaires de drones, du photographe aérien professionnel à l'étudiant qui se film dans son jardin, devront respecter les mêmes règles.

 

Nouvelles catégories, nouvelles formations et nouveaux drones ! Certains drones ne pourront plus être utilisés s'ils ne sont pas marqués d'une classe européenne, ce qui inquiète de nombreux télépilotes. Pour un récapitulatif détaillé, retrouvez notre infographie ci-dessous 👇 et notre article ICI.

 

dimanche

Mini drones pour l’armée de terre


Thalès vient de livrer les trois premiers systèmes de mini-drones de reconnaissance à l’armée de terre. Ils serviront d’ici la fin de l’année à des opérations de détection, reconnaissance et d’identification.
Plus performants que leur prédécesseur, le système DRAC, ils seront utilisés pour le renseignement sur zone. 4 m d’envergure pour 15 kg, il détient une autonomie de 2h30 et peut envoyer instantanément les informations en vidéo haute définition jusqu’à 30 km de distance avec sa station.

Crédit photo : Thalès

LES UNIVERSITÉS DE L'AN2V : RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DE LA SÉCURITÉ À LYON


Les 30 et 31 janvier dernier l'AN2V - Association nationale de la vidéoprotection - tenait à Lyon ses Universités, édition 2020. Un rendez-vous bisannuel des professionnels des technologies de sûreté auquel notre association des auditeurs IHEDN se doit d'être présente.


L'évènement rassemblait environ 800 experts nationaux et internationaux sur deux journées intenses. Ce rendez-vous des technologies de sûreté constitue dans le paysage lyonnais et français de la sécurité, le lieu où le security networking est au top niveau. Conservant un format à taille humaine, l'évènement draine grand nombre d'exposants (une cinquantaine) et surtout organise une série de conférences qui tiennent lieu véritablement de mise à jour des connaissances à l'état de l'art en matière de vidéo-protection/vidéo-sécurité et de technologies/process connexes.

Les thèmes de cette années étaient dans le feu de l'actualité  : Quelles nouvelles perspectives pour les élus, pour les projets, pour les entreprises du secteur ? Quel cadre juridique pour les nouvelles technologies de sûreté ?
Une douzaine d'ateliers ont complétés les deux plénières. Une enquête sur un sujet hautement polémique était également présentée : "reconnaissance faciale : ce que nous disent les français".


Laurent GROSSE-KOSŁOWKI, ancien directeur exécutif d'Interpol, 
évoque les technologies de sûreté dans le monde avec Dominique Legrand,
président de l'AN2V et les représentants de TATTILE srl
La soirée de gala a fait se déplacer les participants de l'Espace Tête d'Or au Cercle de l'Union, haut lieu des affaires à Lyon, situé en hyper centre de Lyon, place Bellecour. 

La soirée a permis aux échanges professionnels de se poursuivre, avec une prise de parole du Président de l'AN2V Dominique Legrand, qui saluant ses convives, donnant un temps d'expression à deux intervenants, la société italienne TATTILE spécialisée dans les nouvelles technologies des caméras intelligentes, l'autres au sujet du futur de la technologie de sûreté au niveau international.




Les Universités de l'AN2V ont marqué un nouveau succès confirmé pour la session 2020. Prochain rendez-vous, au-delà des réunions thématiques trimestrielles de l'AN2V : la nuit de l'AN2V à Paris en janvier 2021 et le retour des Université en 2022.
Jean-Pierre TROADEC





vendredi


Paris, le jeudi 19 décembre 2019


Florence Parly, ministre des Armées, salue le succès des tirs d’expérimentation des drones armés

Les armées françaises ont réalisé avec succès les tirs d’expérimentation de drones armés depuis la base aérienne de Niamey au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane.

Je tiens à saluer et féliciter tous les personnels du ministère des Armées qui se sont pleinement impliqués dans la mise en place de cette nouvelle capacité, deux ans après la décision que j’avais annoncée d’armer nos drones de surveillance, dans le cadre des orientations fixées par le Président de la République.

Les drones armés amélioreront considérablement la sécurité de nos militaires sur place et renforceront nos moyens face à un ennemi toujours plus fugace. Désormais opérationnels, les drones armés sont déployés au sein de l’opération Barkhane.

Leurs principales missions restent la surveillance et le renseignement, vocation première des drones, mais elles pourront aussi être étendues aux frappes dans le respect des règles d’engagement, si l’opportunité se présente : la pression sur les groupes terroristes armés n’en sera que plus grande.

En plus de la pression permanente exercée sur l’ennemi, les drones armés présentent plusieurs avantages, notamment leur discrétion, leur endurance et la capacité offerte à nos forces de réagir et décider avec plus de rapidité et d’efficacité.

Il s’agit d’une nouvelle capacité, pas d’un changement de doctrine. Les règles d’engagement des drones armés sont exactement les mêmes que celles des avions de chasse avec lesquels ils sont complémentaires.
Ces drones continueront à être opérés depuis le théâtre de l’opération concernée, dans le strict respect du droit des conflits armés.

L’arrivée des drones armés sur le théâtre de Barkhane traduit notre engagement constant à construire des armées modernes et efficaces.


Photos, vidéo, dossier et fiches techniques sont disponibles au  lien suivant : www.air-actualites.com/TirReaper 

samedi

Pôle d’Excellence pour la Sécurité Globale – premier After Work jeudi 24 octobre 2019 à Lyon

Le Pôle d’Excellence pour la Sécurité Globale organise son premier 
After Work le jeudi 24 octobre, de 17h à 19h.
Venez à la rencontre de Monsieur Michel MATHIEU, Président de Cogito-Conseil, Ancien Président de SECURITAS et Ancien Vice-Président de l’Union des Entreprises de Sécurité Privée qui nous fera l’honneur de sa présence.
Le lieu sera confirmé très prochainement. Inscription obligatoire ici (P.A.F.)


ZOOM : le cluster SAFE 

La vision du cluster SAFE : devenir en 2020 le Pôle de compétitivité leader européen des solutions de sécurité et de management des risques, des nouveaux usages Aérospatiaux et technologies de Défense.
Sa mission est d'apporter un réseau et l’expertise nécessaires au développement des entreprises membres.
UN MÉTIER : Anticiper les challenges sur les marchés, soutenir le développement de solutions innovantes et créer une valeur partagée.

DES SOLUTIONS « SAFEly CUSTOMIZED »
Pour concevoir vos solutions, le cluster SAFE fédére les meilleures innovations,  organise votre développement autour du besoin client.
Pour assurer le succès, il associe les compétences et les moyens des laboratoires et entreprises, de la TPE/PME au Grand Groupe.

...ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT À CHAQUE ÉTAPE
Le cluster SAFE propose des actions d’accompagnement individuel ou collectif en lien avec les objectifs de l'entreprise aussi bien pour son développement commercial national et international que pour l’innovation, le financement. Sa filiale Pégase Croissance est un partenaire privilégié pour une accélération de croissance en partageant les coûts et les risques.





En savoir plus : http://www.safecluster.com/

(voir l'article de JP TROADEC et C REVILLE le 10 juillet dernier)

jeudi

Des nouvelles de l'Agence pour l'Innovation de la Défense

Expérimentation en robotique terrestre

par Emmanuel CHIVA
experi2
En mars dernier s'est déroulée une expérimentation novatrice (dans son sujet comme dans sa forme) dans le domaine de la robotique terrestre avec le soutien de l'Agence Innovation Défense. Retour sur cette opération et son contexte.
L’armée de Terre emploie déjà fréquemment des robots de petite taille pour la lutte contre les engins explosifs improvisés au sein de l’arme du Génie. Elle ambitionne aujourd’hui de développer un axe robotique plus large au sein des unités SCORPION. Dans le cadre de la feuille de route SCORPION validée par la ministre des Armées en mai 2018, la Direction générale de l’armement (DGA) et l’armée de Terre préparent l’acquisition, cet été, de micro robots de reconnaissance au profit de l’Infanterie et du Génie.
En parallèle, l’État-major de l’armée de Terre (EMAT) et l’Agence de l’innovation de défense (AID) ont réalisé, avec l’appui des experts techniques de la DGA, une expérimentation opérationnelle d’une semaine au Centre d’entraînement en zone urbaine (CENZUB) avec plusieurs robots téléopérés de grande taille (classe 500 kg à 4 tonnes) provenant de quatre industriels: Arquus (robot Dagger), Tecdron (robot Sentinel), Nexter (robot Optio) et Shark Robotics (robot Colossus et mule Barakuda) Il s’agissait, en accomplissant des missions tactiques simples, d’identifier en quoi et comment l’emploi de robots, tels qu’ils sont actuellement, peut influencer la manœuvre tactique. L’expérimentation a d’ores et déjà permis de recueillir de précieux enseignements d'ordres technique, organisationnel et opérationnel. La vidéo ci-dessous présente un résumé de cette opération.
Cette expérimentation est conduite en complément des travaux déjà réalisés par la DGA dans le cadre du démonstrateur FURIOUS ou des études pour le développement de briques technologiques comme l’autonomie de navigation ou la coopération multi-robots. Elle permet notamment d’affiner la réflexion sur les usages des robots téléopérés en conditions réelles et contribue à préparer l’acquisition des robots SCORPION.
L’AID et l’EMAT planifient, d’ores et déjà, de poursuivre leurs expérimentations en projetant en opérations extérieures, dès 2020, quelques robots à vocation transport de charge et observation. L’AID, s’appuyant sur l’Innovation Défense Lab (dont je parlerai bientôt), accompagne l’armée de Terre dans la construction et le financement de ce projet comme dans la préparation des phases ultérieures de cette expérimentation.
Ces études et expérimentations s’inscrivent dans le cadre plus large d’une politique ministérielle d’investissement, portée par la Loi de programmation militaire, au profit de la modernisation des équipements et des innovations technologiques.

samedi

Retour sur les recherches en matière de PAN


Interview du GEIPAN parue dans OVNIS DIRECT : 
"Le jour où l’on aura une preuve de l’hypothèse extraterrestre on sera ravi de l’annoncer"
Le 10 février 2016 Xavier PASSOT, responsable du CNES/GEIPAN
(Centre National d’Etudes Spatiales/Groupe d’Etudes et d’Informations sur les
Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés)
était l’invité de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN AR 14 région lyonnaise).

Sur la base de défense de Lyon, devant un parterre d’une centaine de personnalités militaires
et civiles, ainsi que devant quelques ufologues invités, il donnait une conférence
sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés. Jean-Pierre TROADEC (Auditeur de l’IHEDN et
chef d’escadron – RC – de la Gendarmerie nationale) était l’instigateur de cet évènement,
au moment même où Xavier PASSOT quittait ses fonctions, passant le relais à Jean-Paul AGUTTES
le nouveau responsable, actuel, du CNES/GEIPAN. L’occasion pour Xavier PASSOT de faire
un bilan de sa direction du "département ovni du centre spatial".
Le Président de l'IHEDN AR14 Maître Beckensteiner et Xavier Passot responsable du GEIPAN en février 2016
(Crédit Image : Jean-Pierre TROADEC)

Quel bilan, après presque 5 ans à la tête du GEIPAN ?
Bilan riche, tant humainement que scientifiquement. Le phénomène reste passionnant sur lequel
il subsiste une complexité importante. Un regret pourtant, celui de ne pas avoir trouvé de cas majeur
parmi plus de 1000 cas que j'ai étudié. C'était un peu un espoir secret lors de ma prise de fonction,
de trouver des documents importants, mais je n'en ai pas trouvé. Je me suis rendu compte que
pour avoir une vision globale, il aussi intéressant de s'intéresser aux cas expliqués
qu'à ceux inexpliqués.
C'est une question de science expérimentale. Quand on fait des mesures qu'il faut interpréter.
Or, c'est aussi en étudiant les réactions humaines face aux différentes mesures, qu'il s'agisse de celles
que l'on comprend parce qu'elles correspondent à ce que l'on connaît, ou celles qui sortent du cadre.
C'est un problème humain, celui du témoignage, et qui permet de comprendre ce qui est fiable
ou ce qu'il ne l'est pas dans le témoignage humaine….

Votre conviction en votre âme et conscience, sur les ovnis ?
Entre l'inconnu et l'hypothèse extraterrestre, on a deux étapes à franchir. Premièrement :
est-ce-que cet inconnu représente de vrais objets matériels ? Pour l'instant, je n'en suis pas convaincu.
La seconde étape, dans la mesure où on a affaire à des objets matériels, pose la question de leur origine
ouvrant à une seconde série d'hypothèses. Aujourd'hui, ce que je peux juste constater, c'est qu'il y a des cas
que je n'explique pas. Ça, on est d'accord là-dessus. Mais même s'ils sont nombreux,
je ne peux pas certifier, prouver, qu'il s'agisse d'engins « tôles et boulons » derrière.

Pourtant, on a certaines détections radars ?
Oui, mais, quand on les gratte, elles sont fragiles. Les radars montrent parfois des échos
sur des objets qui n'existent pas, comme des plasmas. On des cas avec des « fausses Vénus »
et des faux échos de l'autre. L'erreur consistant à relier les deux.



Jean-Paul Aguttes le nouveau responsable GEIPAN, Jean-Pierre Troadec l'initiateur de la conférence,
et Xavier Passot passant le relais de la direction GEIPAN
(Crédit Image : Jean-Pierre TROADEC)

PLUSIEURS ENTITES DE LA DEFENSE NATIONALE INTERVIENNENT DANS LE FONCTIONNEMENT DU GEIPAN, POUR L'ETUDE DES PHENOMENES AEROSPATIAUX NON IDENTIFIES

Jean-Pierre TROADEC
Journaliste Défense
Auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de Défense nationale,
Chef d'escadron (RC) Gendarmerie nationale


Un représentant de l'Armée de l'Air et un de la Gendarmerie Nationale siègent au Comité de Pilotage du GEIPAN.

Xavier PASSOT est ingénieur au CNES, l’agence spatiale française. Il est responsable du GEIPAN (Groupe d’Etudes et d’Informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés depuis le 1er juillet 2011. En exclusivité il a accepté de répondre à nos questions. Propos recueillis par Jean-Pierre TROADEC, Auditeur de l’IHEDN, Chef d’escadron (RC) Gendarmerie nationale.



Interview de Xavier Passot


Q : Pouvez-vous nous présenter le GEIPAN et ses missions en quelques mots, incluant votre classification de cas ?
R : Le GEIPAN est un des très rares organismes mondiaux s'occupant de PANs qui soit public et civil (on peut citer aussi le CEFAA du Chili). Né de l'initiative de quelques ingénieurs du CNES (Claude Poher) en 1977, puis approuvé par la direction du CNES (Yves Sillard), il a eu successivement plusieurs visages : d'abord pionnier de l'ufologie (1) scientifique, mais avec des résultats jugés décevants, il a été ensuite réduit au SEPRA avec trop peu de moyens pour faire face aux enjeux. Enfin, en 2005, sa mission s'est élargie à l'information du public. C'est aujourd'hui sa principale mission : répondre aux cas d'observation étranges avec le maximum de pertinence et de transparence. La classification d'un cas nécessite l'évaluation d'une part du degré de consistance, d'autre part d'une degré d'étrangeté.

Un témoignage unique après une nuit de veille sera jugé de consistance faible ; un témoignage unique très précis sera jugé moyen, ou fort s'il est associé à une photo de bonne qualité. Plusieurs témoins indépendants, et/ou des enregistrements photo ou vidéo, et/ou des traces au sol feront un cas très consistant.

Les PAN (Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) sont regroupés en 4 catégories :

. PAN de catégorie A : Observation ayant été expliquée sans aucune ambiguïté
. PAN de catégorie B : Observation pour laquelle l'hypothèse retenue par le GEIPAN est très probable
. PAN de catégorie C : Observation non exploitable faute d'informations fiables
. PAN de catégorie D : Observation inexpliquée malgré les éléments en possession du GEIPAN. La catégorie D a été scindée en 2007 en deux sous catégories :

-Les PAN D1 qui correspondent à des phénomènes étranges, mais de consistance moyenne.
-Les PAN D2 qui correspondent à des phénomènes très étranges et de consistance forte. Parmi les cas classés depuis 2007, il n'y a pas eu de cas D2.

Q : En 2013 le GEIPAN représente quel budget de fonctionnement et combien de collaborateurs directs compte-t-il ?
R : L'essentiel du budget est le coût de deux agents CNES à plein temps et de deux contractants ; les frais de déplacements de l'équipe, et depuis 2013 des enquêteurs, quelques coûts de maintenance ou opérations informatiques, quelques frais d'impression représentent le reste.

Q : Le GEIPAN s'entoure-t-il de scientifiques, de consultants ? Comment fonctionne cette collaboration ? Combien sont-ils, dans quelles disciplines ?

R : Le collège d'experts du GEIPAN est composé d'une vingtaine de bénévoles multidisciplinaires et scientifiques, qui examinent les cas d'observation les plus complexes qui leur sont soumis. Ils exercent aujourd'hui les professions suivantes :

Contrôleur aérien
Pilote Commandant de Bord
Expert Propulsion
Astronome, Physicien (électromagnétisme)
Historien, Anthropologue
Ingénieur télécom
Biologiste des hôpitaux
Psychologue
Archéologue
Sociologue
Médecin physiologiste
Expert image
Physicien des plasmas
Officier Bureau Renseignement
Ecrivain scientifique/Physicien
Expert Biologiste
Radioastronome
Psychologue
Biologiste
Physicien : Champs électriques/magnétiques
Physicien : Etude de la foudre

Les experts scientifiques sont réunis par le GEIPAN une ou deux fois par an pour statuer définitivement sur la classification des phénomènes observés, et pour échanger diverses informations sur l'activité du GEIPAN.




Q : Quelle est la nature des accords signés entre le GEIPAN, l'armée de l'air, la gendarmerie, la police nationale et l'aviation civile ? L'armée de terre et la marine sont-elles concernées aussi ?

R : Plusieurs entités de la Défense Nationale interviennent à plusieurs niveaux dans le fonctionnement du GEIPAN, d'une part comme observateurs des phénomènes relatés en France, d'autre part comme pourvoyeurs d'information pour les enquêtes :

Un représentant de l'Armée de l'Air et un de la Gendarmerie Nationale siègent au Comité de Pilotage. Comme tous les membres du Comité, ils sont informés du fonctionnement et des résultats du GEIPAN , et ils peuvent donner des recommandations au responsable du GEIPAN.

Le GEIPAN peut demander à l'Armée de l'air des traces radars au dessus des lieux d'observation de PAN.

La Gendarmerie Nationale a renouvelé en 2011 une convention avec le GEIPAN qui prévoit une transmission des procès-verbaux signalant des PAN. L'enquête de gendarmerie, d'initiative ou initiée par le GEIPAN suite à un contact qu'il reçoit, permet de crédibiliser le témoignage recueilli et de dresser un environnement. Le GEIPAN reçoit la procédure directement et décide des suites à donner. Le GEIPAN informe la Gendarmerie des résultats de ses investigations, et de la conclusion sur le cas.

Nous préparons avec la Police Nationale un protocole qui permettra d'enregistrer les témoignages de PAN comme "mains courantes". Ni la Gendarmerie Nationale, ni l'Armée de l'Air, ni aucune entité de la Défense Nationale, n'interviennent dans les décisions de classement ou de publication des cas d'observation. Ces décisions sont prises in fine par le responsable du GEIPAN.




Q : Quelle est la nature des accords signés entre le GEIPAN, l'armée de l'air, la gendarmerie, la police nationale et l'aviation civile ? L'armée de terre et la marine sont-elles concernées aussi ?

R : Plusieurs entités de la Défense Nationale interviennent à plusieurs niveaux dans le fonctionnement du GEIPAN, d'une part comme observateurs des phénomènes relatés en France, d'autre part comme pourvoyeurs d'information pour les enquêtes :

Un représentant de l'Armée de l'Air et un de la Gendarmerie Nationale siègent au Comité de Pilotage. Comme tous les membres du Comité, ils sont informés du fonctionnement et des résultats du GEIPAN , et ils peuvent donner des recommandations au responsable du GEIPAN.

Le GEIPAN peut demander à l'Armée de l'air des traces radars au dessus des lieux d'observation de PAN.

La Gendarmerie Nationale a renouvelé en 2011 une convention avec le GEIPAN qui prévoit une transmission des procès-verbaux signalant des PAN. L'enquête de gendarmerie, d'initiative ou initiée par le GEIPAN suite à un contact qu'il reçoit, permet de crédibiliser le témoignage recueilli et de dresser un environnement. Le GEIPAN reçoit la procédure directement et décide des suites à donner. Le GEIPAN informe la Gendarmerie des résultats de ses investigations, et de la conclusion sur le cas.

Nous préparons avec la Police Nationale un protocole qui permettra d'enregistrer les témoignages de PAN comme "mains courantes". Ni la Gendarmerie Nationale, ni l'Armée de l'Air, ni aucune entité de la Défense Nationale, n'interviennent dans les décisions de classement ou de publication des cas d'observation. Ces décisions sont prises in fine par le responsable du GEIPAN.

Q : Combien de cas vous sont transmis chaque année et par quels services ?
R : Nous avons reçus en 2010 : 196 témoignages formels, en 2011 : 143, en 2012 : 185 (dont une quarantaine de PV de gendarmerie).

Q : Les rapports privés des ufologues sont-ils pris en compte ? Pourquoi ?
R : Afin de ne traiter que de l'information sûre, le GEIPAN ne traite que des témoignages "de première main" et exige que ce soit le témoin lui-même qui soit à l'initiative du témoignage.

Q : Quel est le cas le plus étrange, sans explication trouvée à ce jour, sur lequel le GEIPAN a enquêté depuis sa création ?
R : Ce sont encore les cas emblématiques de Trans-en-Provence (2), du cas "L'amarante" (3) qui restent de mon point de vue les plus étranges, bien que n'étant finalement pas si consistants, du fait de l'unicité des témoignages.

Q : En octobre 2007, dans l'Ain, à Chatillon-sur-Chalaronne se déroule en plein jour et à basse altitude un cas d'observation de PAN, avec plusieurs témoins et une série de clichés. Aucune explication rationnelle ne semble présente. Pouvez-vous nous parler de ce cas et des conclusions des experts ?

R : Ce cas fait partie des centaines de cas non clos qui ont constitué mon "héritage" laissé par mes prédécesseurs, héritage que je m'active à réduire petit à petit. Compte tenu des informations disponibles, l'enquête réalisée conforte l'hypothèse d'un ballon dont le type, l'origine et la provenance restent à déterminer. On note une bonne similitude de forme avec le modèle de ballons créé par le brésilien Tura. Un de ces ballons, récupéré le 21 aout, aurait pu avoir été lâché dans la région le 2 octobre. Mais la couleur, les reflets, et surtout la durée du vol conviennent mieux avec l'hypothèse d'une grappe de petits ballons de foire en mylar, qui aurait échappé à son propriétaire.


Q : Aujourd'hui plusieurs informations circulent, sans sources précises, indiquant qu'il existe en France un service de renseignement officiel qui enquête sur le sujet des PAN, soit à l'insu du GEIPAN, soit en parallèle. Quel est votre avis sur cet aspect des choses ? Qu'en est-il exactement ? Y aurait-il des informations/rapports officiels qui pourraient ne pas vous parvenir ? Pourquoi ?

R : Ceux qui avancent ce type d'information devraient pouvoir prouver ce qu'ils avancent ! Par contre, je ne peux évidemment pas prouver que certains dossiers ne m'arrivent pas ! Bien que le sujet des PAN soit relativement pris au sérieux par la Défense nationale en France, je pense toutefois qu'il n'est pas considéré par la Défense comme un sujet sensible, ni soumis au secret. Il l'a été dans les années 50, avec plus ou moins de rigueur, mais ce temps est révolu. De plus, dans la société actuelle, avec les moyens du web, j'imagine mal comment le gouvernement pourrait cacher une information qu'un individu quelconque cherche à diffuser ! Les révélations périodiques de Wikileaks ou autre sont une preuve éclatante de cette affirmation.

Q : Certains auteurs avancent que l'Elysée, certains Ministères comme l'Intérieur ou la Défense, voire certains services de renseignements comme la DGSE ou la DCRI pourraient avoir des informations sur les PAN sous l'angle de la Défense nationale. Que répondez-vous et quel est votre avis ? Un département de ces organismes pourrait-il se pencher sur les PAN si certaines données pouvaient avoir un lien avec une menace des intérêts français ?

R : Je n'ai aucune raison de penser que ces services accordent un très grand intérêt au sujet des PAN : si c'était le cas, je devrais, au minimum, recevoir de leur part des demandes périodiques d'informations sur les cas en cours, ce qui n'est pas le cas.


Q : En 2013 comment expliquer au public qu'au sein du CNES un groupe étudie les sujet des PAN ?
R : Il s'agit essentiellement de répondre aux interrogations de la population, et de tenter de comprendre ces phénomènes étranges : c'est une mission régalienne à laquelle le CNES a mission de répondre.

Q : Quelle est votre hypothèse sur la nature exacte des PAN, et en particulier sur les cas n'ayant reçu aucune explication ?
R : Beaucoup de cas inexpliqués sont en fait peu consistants, dépendants le plus souvent d'un seul témoignage humain ; ceci laisse la porte ouverte à de multiples hypothèses de nature psychosociologique. Il reste toutefois quelques cas troublants. Le scientifique ne peut qu'acter l'énigme. Les hypothèses non consolidées sont multiples, l'hypothèse extra-terrestre en est une parmi d'autres.

Jean-Pierre TROADEC
Journaliste Défense
Auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de Défense nationale,
Chef d'escadron (RC) Gendarmerie nationale





Reconstitution d'après témoignage du passage d'un PAN triangulaire, paraissant se déplacer à basse altitude.NDLR

(1) Ufologie : Étude des objets volants non identifiés (désignés par O.V.N.I. en français et par U.F.O. en anglais, Unidentified Flying Object) (d'apr. Giraud-Pamart Nouv. 1974). Dans les années 50 on parlait de MOC – Mystérieux Objets Célestes – puis dans les années 60/70 d’ESPI – Engins Spatiaux de Provenance Inconnue -. Les américains ont popularisé le terme « soucoupes volantes » dès les années 40/50, thème emprunté à la science-fiction, dont le cinéma hollywoodien d’après-guerre a été l’un des fleurons du genre. Carl Gustav Jung étudia la question dans son ouvrage paru en 1961 « Un mythe moderne, des signes du ciel », aux éditions NRF Gallimard. Le psychanalyste suisse analysa notamment « les soucoupes volantes en tant que rumeur publique, en dehors de la perception psychologique ». Le terme OVNI, en ce début de XXIème siècle est devenu un nom commun, dont le sens dépasse largement son contexte premier, puisqu’on l’attribue largement à tout ce qui peut paraître insolite. On lui préfèrera donc le sigle PAN pour Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés. NDLR.

(2) Trans-en-Provence, 8 janvier 1981. Un homme de Trans-en-Provence est attiré par un sifflement provenant d’un engin en train de descendre sur le sol. L’engin se pose avec un bruit sourd et repart très rapidement. Une trace d’environ 2 m de diamètre sur le sol a été constatée. Les analyses du sol confiées par le GEPAN à 4 laboratoires différents ont apporté chacun un point de vue complémentaire. Elles ont confirmé un tassement significatif du sol, montrant la présence d’un corps pesant ayant laissé un léger dépôt de fer, d’oxyde de fer, de phosphates et de zinc. Un échauffement significatif inférieur à 600°C a été détecté. Nul doute qu’un phénomène de grande ampleur s’est produit ce jour-là, et que la matérialité de l’observation est hautement probable. Sources : science.gouv.fr. NDLR.

(3) Cas de l’amarante. Le jeudi 21 octobre 1982 à 12:35, dans la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle), M. H., un chercheur biologiste de 30 ans, assiste à l'atterrissage d'un appareil inconnu dans son jardin large d'à peine 3 m. "Ce jour, vers 12:15, sortant de mon travail, et me trouvant dans mon jardin, devant la maison, j'ai assisté au phénomène suivant ; vers 12:35, j'ai vu un engin volant que j'ai pris tout d'abord pour un avion, venant du Sud-Est. Je l'ai vu briller, il n'y avait pas de nuage, je n'avais pas le Soleil dans les yeux et la visibilité était totale Sa vitesse de descente n'était pas grande, je pensais que l'engin allait passer au-dessus de ma maison. A un moment donné, j'ai vu que sa trajectoire aboutissait au-dessus de moi, je me suis reculé de 3 à 4 m, et là, j'ai vu la forme ovale de l'engin. Cet engin est resté en sustentation à 1 m environ du sol, pendant 20 mn. Je suis affirmatif ayant regardé l'heure. J'ai observé cet engin d'abord à 1,50 m, puis, m'approchant doucement jusqu'à 50 cm. Je peux donner la description suivante : forme ovoïde, diamètre environ 1,50 m, épaisseur 0,80 m, la moitié inférieure avait un aspect métallisé genre béryllium poli [faisant penser à du plomb], la moitié supérieure était de couleur bleu-vert lagon dans son remplissage interne. Cet engin n'émettait aucun son, ne dégageait ni chaleur, ni froid [ni rayonnement, ni magnétisme, ni électromagnétisme." Source : PV de la Gendarmerie nationale. NDLR.






NB. Pour information lire le rapport Cometa, « Les ovnis et la défense, à quoi doit-on se préparer », publié en 1999, réédité en 2003 en librairie. Le rapport possède une préface du Général Bernard Norlain, ancien directeur de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale. L'association COMETA (acronyme du COMité d'ÉTudes Approfondies, communément appelé le COMETA) a pour origine une association d’experts provenant pour la plupart de l'Institut des Hautes Études de la Défense Nationale. Elle est présidée par le Général de l'armée de l'air Denis Letty. L'association déclare avoir pour but la sensibilisation des pouvoirs publics, et de la population au phénomène OVNI ou PAN. À la date de mars 2006, l'association était en sommeil. Le document a fait l’objet de nombreuses reprises et analyses à l’étranger. L’IHEDN y est cité. NDLR.



Crédit photo : CNES, GEIPAN, Tura.
Légendes photo : portrait de Xavie Passot, objet photographié en 2007 près de Lyon à Chatillon-sur-Chalaronne, ballons brésiliens pouvant évoquer le PAN de Chatillon-sur-Chalaronne, cerf-volant Circoflex près de la grue, grappe de lanternes thaïlandaises en phase ascendante la nuit, sous l’avion phénomène optique de Brocken, reconstitution sur photo des lieux du cas de PAN non expliqué de Palau Del Vidre (66) en 2008.

*le témoin a vu cette sphère argentée suivre l'avion pendant plusieurs minutes. Il s'agissait en fait de l'image du soleil reflétée dans les micro-gouttes d'eau du nuage survolé par l'avion. Ce phénomène se présente souvent sous forme d'un cercle irisé, au milieu duquel on peut voir l'ombre de l'avion. Ce phénomène est appelé "cocarde du pilote" dans le milieu aéronautique et spectre du Brocken par les montagnards.



Interview réalisée par Jean-Pierre Troadec, Auditeur IHEDN, Chef d'escadron (RC) Gendarmerie nationale.
Remerciements à Xavier Passot pour sa confiance.

jeudi

Un laboratoire français cherche à mettre au point un drone de la taille d’un insecte pouvant intéresser les armées


Posté dans Technologie par Laurent Lagneau Le 23-12-2018



En 2008, il avait été rapporté que la Darpa, l’agence de recherche du Pentagone, finançait un programme appelé Hi-MEMS [Hybrid Insect Micro-mechanical systems] dont la finalité consistait à incorporer dans des insectes des senseurs micromécaniques (MEMS) pour en faire des capteurs quasiment indétectables.
De quoi donner lieu à de nombreuses applications militaires, comme la reconnaissance d’un bâtiment sans alerter d’éventuels éléments hostiles qui s’y trouveraient, obtenir des renseignements lors d’une prise d’otage ou bien encore accéder à des endroits difficiles d’accès.
Avec la même intention, des chercheurs de l’Université technique de Delft, aux Pays-Bas, mirent au point le DelFly Explorer, c’est à dire un drone ayant l’apparence d’une libellule. Doté de deux caméras miniatures à basse résolution, d’un ordinateur de bord pour le traitement des images et d’une batterie au lithium, ce nano-robot, d’une envergure de 28 centimètres pour une masse de 20 grammes, passait alors pour « le plus petit drone au monde. »
Mais des chercheurs français ont l’intention d’aller encore plus loin. Et leurs travaux intéressent la Direction générale de l’armement [DGA]. Ainsi, le Département opto-acousto-électronique [DOAE], rattaché à l’Institut d’électronique, de microélectronique et de nanotechnologie [IEMN] et associé au Laboratoire d’ingénierie des systèmes physiques et numériques [LIPSEN] de Lille, travaille actuellement sur le projet OVMI, pour « Objet volant mimant l’insecte ».
Ce qui suppose de maîtriser plusieurs domaines, dont, entre autres, le biomimétisme, la micro-électronique, la gravure ionique, l’aéroelasticité, les matériaux piézoélectriques ou encore les systèmes micro-életromécaniques.
« Le projet OVMI vise à mettre au point un véhicule nano-aérien à volutes d’environ 3 cm, autonome et bio-inspiré, reposant principalement sur les technologies MEMS (systèmes microélectromécaniques) pour mener à bien diverses tâches en tirant parti de sa taille et de sa robustesse », précise l’IEMN.
« En raison principalement de la contrainte de taille (dimension maximale inférieure à 7,5 cm), de nouvelles solutions de vol sont nécessaires et la nature, avec les insectes et les oiseaux, constitue une source d’inspiration évidente. En effet, l’aile battante, comparée aux solutions plus traditionnelles à voilure tournante ou fixe, prend le dessus en termes de vol stationnaire dans des zones restreintes avec un certain calme permettant des champs de déploiement inédits pour les drones », explique encore l’institut de recherche.
Dans les colonnes de « La Voix de l’Étudiant », Mathieu Colin, qui prépare sa thèse au LISPEN, explique que « le mouvement des ailes étant plus complexe à reproduire que celui des oiseaux, il faut […] parvenir à utiliser les flux d’air (produits lors des battements) qui ont des caractéristiques particulières. »
D’une masse de seulement 20 mg, cet OVMI est conçu avec des matériaux polymères. Il est doté d’un aimant qui tient le « rôle de ce muscle thoracique qu’ont les insectes et qui permet le mouvement de flexion et de torsion des ailes », indique Sébastien Grondel, un membre de l’équipe de chercheurs.
Plusieurs défis restent encore à relever, dont la maîtrise du vol, avec la mise au point d’un système de localisation dans l’espace. Puis il s’agira ensuite de faire communiquer plusieurs OVMI entre-eux afin de pouvoir former des essaims. Une capacité susceptible d’intéresser les militaires…



vendredi

Une interview sur AGORA Mag

INTERVIEW
Les drones et la sécurité: l'analyse de la présidente de la fédération du drone civil professionnel
L’utilisation des drones pour des applications de sécurité seront bientôt le principal segment de marché, affirme Mariane Renaux, présidente de la Fédération professionnelle.  Lire l'article