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lundi

La DGA lance la production d’un nouveau système de protection NRBC pour les équipages d'avions de chasse

    (source : https://www.defense.gouv.fr/)
A la suite de la qualification prononcée cet automne, la Direction générale de l’armement a notifié, le 11 décembre 2019, la première tranche de production des nouveaux équipements de protection NRBC* pour les équipages d’avions de chasse.
Le nouveau système de protection NRBC pour les équipages d'avions de chasse
Le risque NRBC ne cesse de croître dans les zones de conflit, et la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit un renouvellement des capacités de protection des forces. Dans ce cadre, la DGA pilote le développement d’équipements spécifiques en collaboration avec l’Armée de l’air.
Cette première tranche de production permettra de livrer 50 systèmes à l’armée de l’Air dès le premier semestre 2020. L’équipement de protection NRBC pour équipage d’avion de chasse (EPPAC) permet d'assurer la sécurité des personnels navigants sur Rafale et Mirage 2000 face aux menaces chimiques. Ce système a été développé spécifiquement pour les équipages et l’environnement aéronautique de chasse de l’Armée de l’air et de la Marine nationale. Il sera notamment utilisé par les forces aériennes stratégiques dans le cadre de leur mission de dissuasion. Conçu et réalisé par la PME lyonnaise OUVRY, sous la maîtrise d’ouvrage de la DGA et en lien avec le centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), le système EPPAC se compose de différents éléments protégeant des agents chimiques : sous-vêtements portés sous la tenue de vol et cagoule ventilée portée sous le casque.
*NRBC : nucléaire, radiologique, biologique et chimique








EPPAC, ISO 9001 : 2015, CE...
Trois certifications confortent la politique qualité d'OUVRY

Entreprise spécialisée dans les systèmes de protection individuelle contre les menaces NRBCe et de décontamination, Ouvry annonce trois labellisations et certifications qui confortent sa politique qualité et renforcent sa légitimité dans l'univers de la protection et décontamination contre la menace NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) :

Armée de l'Air : qualification EPPAC auprès de la DGA
Le système EPPAC, système de protection NRBC destiné aux pilotes de chasse français, a été officiellement qualifié en septembre 2019 par la DGA (Direction Générale de l'Armement)qui vient de le rendre public (voir ci-dessus).

Le système EPPAC a été conçu et réalisé par Ouvry, sous la maîtrise d'ouvrage de la DGA et en lien avec le Centre d'expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan. Il se compose notamment de différents éléments innovants protégeant des agents chimiques : sous-vêtements portés sous la tenue de vol et cagoule ventilée portée sous le casque, apportant confort en conditions extrêmes, fiabilité et adaptabilité. Ouvry assurera le MCO (Maintien en condition opérationnelle).
A la suite de la qualification, la Direction générale de l'armement a notifié, le 11 décembre 2019, la première tranche de production des nouveaux équipements de protection NRBC pour les équipages d'avions de chasse.

A partir de ce système EPPAC français, développé depuis quelques années, OUVRY a créé une version destinée à l'exportation : le système OPPS® (Ouvry Pilot Protective System), qui s'adapte à tous les types d'avions dont sont équipés les différentes armées.

OUVRY certifié ISO 9001:2015
OUVRY a obtenu fin 2019 la certification ISO 9001 version 2015, se hissant au niveau de la version la plus actuelle de cette norme (actuellement, un organisme peut demander la certification ISO 9001 selon les versions 2008 ou 2015). L'APAVE a décerné cette certification pour les activités de conception, recherche et développement, et fabrication de systèmes de protection individuelle et de décontamination NRBC, vente, négoce et services (maintenance et formation).


Certification CE de la tenue Polyindus®
La tenue Polyindus® a été certifiée CE en fin d'année 2019.
Cet équipement adapte les avantages de la Polycombi® (destinée au primo-intervenants dans le domaine des interventions NRBC) aux exigences de l'industrie chimique.
La tenue est conçue pour une utilisation au quotidien, sur le lieu de travail, et non ponctuellement comme dans le cas des interventions NRBC. Ses matériaux (tissus extérieur et média filtrant) sont adaptés aux risques de l'industrie chimique, protégeant contre des expositions à des doses plus faibles, mais plus longues. La tenue Polyindus® peut être portée jusqu'à 90 fois.


A propos d'Ouvry


Ouvry s'ouvre sur les secteurs de l'agriculture et de l'industrie chimique en proposant des tenues de protection adaptées aux contraintes des activités agricoles et des activités de dépollution en milieu industriel, qui protègent contre les produits phytopharmaceutiques ainsi qu'un large spectre de produits chimiques et biologiques.

Ouvry conçoit et fabrique ses produits en France : 22 000 équipements NRBC FELIN®, 15 000 équipements pour la Sécurité Civile et la Santé, plus de 4000 masques OC50 fabriqués à Lyon, vendus en France et à l'international.
Ouvry présente toute l'architecture industrielle d'une entreprise textile située sur un même site, avec une équipe internationale. En ayant fixé son siège et ses fonctions clés au plus près de certains de ses ateliers à Lyon, Ouvry affirme son attachement aux valeurs industrielles d'innovation, de qualité, de technicité et de professionnalisme.  


 2020-01_OUVRY-Certifications_CP.pdf

Si le message ne s'affiche pas correctement, cliquez ici

jeudi

Risque CBR : la réponse première intervention

En avant-première de la présentation de la société OUVRY  ce jeudi 4 avril à la journée RUDE de l'Université (voir notre article ici) :


présente son nouveau kit de protection d'urgence chimique, biologique et radiologique, destiné aux personnels non-équipés et sans formation.
Spécialiste français des systèmes de protection individuelle corporelle, respiratoire, et de décontamination NRBC, OUVRY sera notamment présent au Salon international du secteur de la sécurité privée, Platinum Security Exhibition, à Monaco du 10 au 12 Avril 2019.

L'entreprise expose ses nouveautés en matière de sécurité rapprochée, notamment son nouveau kit de protection d'urgence chimique, biologique et radiologique.
Ce kit est composé d'une cagoule de protection immédiate NH15® spectre large, d'une paire de gants de protection en butyle et d'une lingette de décontamination polyvalente DECPOL®.

Il est idéalement destiné aux personnels non protégés et non spécialistes dans le domaine de la protection chimique, pour rester opérationnels et poursuivre les activités en cas d'événement chimique terroriste ou accidentel. On peut citer les personnels de sûreté et de sécurité, les agents d'accueil et postes de garde de sites sensibles (gares, aéroports...), les services de protection rapprochée, les hospitaliers et tous professionnels de santé, les personnels des ONG, les journalistes couvrant un événement...
La cagoule et les gants apportent une protection chimique, biologique et radiologique de premier niveau pour les voies respiratoires, les yeux, visage et mains. La lingette de décontamination permet une décontamination rapide et polyvalente des vêtements, des surfaces à proximité et de la peau. D'utilisation facile, rapide et intuitive, cet ensemble pèse moins d'un kilo et ses dimensions emballé sont de 25 x 20 x 15 cm.
 
A propos d'Ouvry
Ouvry s'ouvre sur les secteurs de l'agriculture et de l'industrie chimique en proposant des tenues de protection adaptées aux contraintes des activités agricoles et des activités de dépollution en milieu industriel, qui protègent contre les produits phytopharmaceutiques ainsi qu'un large spectre de produits chimiques et biologiques.
Ouvry conçoit et fabrique ses produits en France et présente toute l'architecture industrielle d'une entreprise textile située sur un même site, avec une équipe internationale.

jeudi

Le Cluster EDEN fêtera son dixième anniversaire le vendredi 16 novembre 2018. Le traditionnel EDEN Day se tiendra à cette occasion  à l’Hôtel de Région Auvergne Rhône Alpes (Lyon 02). Vous trouverez toutes les informations de participation en PJ.

Cet EDEN Day  sera consacré à l’Europe de la Défense et aux PME.

Vous pourrez assister en première partie de matinée à la Conférence de M. Louis Gautier, ex SGDSN et conseiller du Président de la République sur : « Les PME françaises dans l’Europe de la Défense : Enjeux et perspectives », suivie d’une Table Ronde sur le thème : « Les défis de la relance actuelle du projet de Défense européenne pour les PMI/PME »

Elle  réunira :

M. Louis Gautier
Mme Françoise Grossetête,  Députée Européenne en charge du Programme Industriel de Défense 
M. Jean Marc Edenwald, Direction des relations institutionnelles France et Europe du Groupe NEXTER
M. Denis Roger, Directeur synergies européennes et innovation de l'Agence Européenne de Défense
Hanswilm Rodewald, Directeur du Cluster allemand GSW NRW
M. David Lenoble, Sous-directeur  PME, Direction de la Stratégie, Direction Générale de l'Armement
M. Bruno Voland, CEO Groupe TRA-C Industrie, Président UIMM Lyon France
M.Jean Luc Logel, Président du Groupe CENTRALP, Président du Cluster EDEN

Cette table ronde sera animée par par M. Olivier Zajec, Directeur de l'Institut d'Etudes de Stratégie et de Défense (IESD), maître de conférences en science politique et relations internationales à l’université Jean Moulin (Lyon-III), conférencier à l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN) et au Centre des Hautes Études Militaires (CHEM) et directeur adjoint de la revue Stratégique.

Un cocktail déjeunatoire sera servi entre 12h et 14h.


L’après-midi deux parcours d’ateliers vous seront proposés :

-          le premier orienté « Développement commercial » Comment vendre à ? ( Armées, Police, Gendarmerie, Sécurité Civile)

-          le second orienté « Innovation »: Comment financer son innovation ? (DGA, BPI, Europe, Région)


Ne manquez pas cet évènement. Inscrivez-vous dès aujourd’hui via le formulaire en ligne ci-contre : https://goo.gl/forms/wDiEIgLoOdHYVgXq2
Participation aux frais : 90 euros HT/personne.
Le nombre de place est limitéla fermeture des inscriptions est prévue pour le 12 novembre.


mercredi

LES RENCONTRES UNIVERSITE DEFENSE ENTREPRISES


La journée RUDE Sciences en présence du Président de l'Université Lyon 1 et du général de Reboul, du professeur Lehot et de notre camarade Géraldine Jomir


Le 9 mars lors des RUDE-Sciences sur le campus de la DOUA, l'accent était mis d'un côté sur la prise en charge de victime type victime d'attentat, c'est à dire nombreuses victimes avec des plaies hémorragiques, et adapté au "tout public" c'est à dire en n'utilisant que des gestes de sauvetage au combat de niveau 1, gestes que chaque citoyen peut apprendre dans le cadre d'une formation aux premiers secours (gestes de secourisme classique) avec en particulier la pose d'un garrot pour la prise en charge de l'hémorragie massive, ou celle d'un pansement compressif, et le positionnement adéquat de la victime - mais qui sont adaptés à des situations potentiellement non sécurisées.
C'est le quotidien en opération extérieur en cas d'attaque, mais c'était aussi malheureusement le cas lors des attentats du 13 novembre.
L'idée était de montrer ces gestes de secours que chacun peut apprendre, qui ne nécessite pas beaucoup de matériel, mais qui peuvent sauver des vies.
Par ailleurs il y avait un "tunnel pédagogique" d'apprentissage, en partant de la présentation des acteurs de la chaîne santé du service de santé des armées (sur un document vidéo), de la présentation de doctrine de sauvetage au combat, basée sur le damage control, pour prendre en charge une quantité importante de victimes en pré-hospitalier, et des posters de présentation de la doctrine d'utilisation d'un garrot, sa mise en place et celle d'un pansement compressif (posters pédagogiques).

Ensuite était proposé un serious game, jeu vidéo qui met le joueur en situation (attaque sur un groupe de combat, le joueur doit prendre en charge rapidement plusieurs victimes. L'accent est ici basé dans un premier temps sur la sécurisation (est on en situation de sécurité pour une prise en charge ?) en pratique il faut pratiquer le "pick and run" c'est à dire riposter ou faire riposter et aller mettre les blessés à l'abri (derrière un mur, une butte) (ce qu'on appelle faire un nid de blessé) puis effectuer très rapidement un tri (valide, non valide, DCD) et mettre en oeuvre les premiers gestes, en particulier la pose de garrot, le positionnement ... Ce sont des gestes de secourisme de base que tout combattant sait effectuer... et que tout citoyen peut apprendre.
Ensuite deux personnels montraient la pose d'une garrot et celle d'un pansement compressif, en explicitant bien l technique du geste.
Puis les participants pouvaient eux même s'exercer à la pose, un moniteur à leur côté pour vérifier la bonne technicité du geste, ou la rectifier au besoin.


En parallèle avaient lieu des présentations dynamiques de sauvetage au combat de niveau 1 (celle que tout combattant possède) réalisées par un groupe de combat du Régiment Médical de la Valbonne.

Des entreprises de la Défense étaient également là pour présenter à ce public d'étudiants en sciences les métiers de la Défense.

En extérieur se trouvaient les CIRFA pour une présentation de la réserve opérationnelle de chaque armée (pas du Service de Santé des Armées, celle ci sera présente le 23 mars).


Pour le 23 mars, la journée RUDE Santé (sur le campus Rockefeller) est là aussi orientée sur le damage control préhospitalier.
Les présentations dynamiques de sauvetage au combat seront réalisées par des étudiants en médecine et maieutique civils inscrit à un enseignement optionnel de défense et de sécurité et qui ont été formés au sauvetage au combat par le Service de Santé des Armées, par l'école du Val de Grâce grâce au CeFOS et au CESimMO (enseignement par simulation). Ils réalisent des gestes d'un niveau technique correspondant à celui des personnels de santé (en pratique plus de gestes, plus invasifs) et qui correspondent à la premières prise en charge médicale, gestes salvateurs (on est toujours dans le damage control) mais dont la doctrine est d'être effectués très tôt par le personnel du SSA.
On retrouvera, identique, le même tunnel pédagogique pour que chaque participant puisse apprendre à poser un garrot et un pansement compressif.
Sera également en présentation la structure médicale avancée "PM14" qui permet la médicalisation de l'avant (justement pour permettre au plus tôt et au plus proche du combattant la réalisation des gestes tels que ceux qui seront démontrés par les étudiants) ainsi que la première prise en charge médicalisée, le but étant de respecter la "golden hour" le délai de moins d'une heure entre l'évènement et la prise en charge médicale.

Dernières nouvelles du front des drones

par Cécile Chevré (AGORA)

Lors du dernier CES, le Consumer Electronics Show, la grande messe technologique qui a eu lieu début janvier à Las Vegas, c'est un drone chinois qui a retenu toutes les attentions. Ce quadricoptère du fabricant Ehang est en effet capable d'embarquer un passager (humain) et de le transporter sur une courte distance (environ 15 km). Pour le passager, tout est automatique : le décollage, le vol et bien sûr l'atterrissage...
Ehang
Source : Ehang
Ce drone devrait être commercialisé cette année et vous coûtera tout de même entre 200 000 et 300 000 $. Et certains se prennent déjà à rêver d'un avenir où les voitures seront remplacées par des drones...
Au-delà de cet événement très médiatisé, c'est une véritable révolution qui est en train de se mettre en place dans nos cieux, celle des drones civils qu'ils soient réservés aux usages professionnels ou simplement de loisir.
Le problème de cette révolution, c'est qu'elle a été beaucoup montée en épingle. Très attendue, espérée, elle s'est faite attendre, a fini par en lasser certains et même par en inquiéter d'autres.
A qui la faute ? Aux pourtant indispensables règles législatives et à la cruciale question de la sécurité – les deux étant liés.
Les drones, au départ, c'est tout simplement fantastique. Les utilisations sont aussi nombreuses que variées. Sécurité et surveillance bien sûr mais aussi agriculture, climatologie, télécommunications, loisirs et même transport.
Le marché des drones civils est en pleine explosion. Il devrait passer de 609 millions de dollars en 2014 à 4,8 milliards en 2020
Mais voilà, ces nouveaux usages signifiaient à terme des milliers voire des millions d'engins volants au-dessus de nous. Le marché des drones civils est en effet en pleine explosion. Selon un rapport de Radiant Insights, il devrait passer de 609 millions de dollars en 2014 à 4,8 milliards en 2020.
Or la question de la sécurité de ces appareils volants a été mainte et mainte fois posée ces derniers mois : chute de drones sur la foule, survols par ces engins de sites nucléaires français ou du palais de l'Elysée, présence d'un drone dans les jardins de la Maison Blanche, ou encore tirs de carabine contre eux...
Les Etats-Unis font évoluer leur réglementation
Il faut donc faire évoluer la législation et les moyens de contrôle, et cela s'est avéré plus complexe que prévu. Les Etats-Unis, qui peuvent sans trop de problème revendiquer le titre de principal marché mondial pour les drones civils, se sont donc lancés dès 2013 dans une refonte de la réglementation de l'espace aérien américain pour l'adapter à l'apparition des drones.
La FAA a beaucoup déçu en février 2015 en ne jetant que les prémices d'une réglementation
Attendue pour 2015, la FAA a beaucoup déçu en février 2015 en ne jetant que les prémices d'une réglementation. Prémices qui, en outre, se sont avérées bien plus sévères que ne le souhaitaient les partisans des drones :
- Autorisation des seuls vols de jour
- Interdiction de voler à une hauteur de plus de 150 m et à une vitesse supérieure à 160 km/h
- Obligation d'avoir plus de 17 ans pour piloter un drone
- Mise en place d'un permis de "conduite" de drone renouvelable tous les deux ans
- Obligation pour le pilote de garder à vue son drone
- Interdiction de survoler des zones habitées + les foules
Ces deux dernières mesures ont fait couler beaucoup d'encre car elles semblaient exclure réellement toute possibilité d'avoir recours à des drones commerciaux ou civils. Adieu rêve de drones livreurs du dernier best-seller ou de pizza...
Des entreprises comme Google ou Amazon sont montées au créneau et ont fait pression sur la FAA pour que celle-ci assouplisse sa réglementation
Un régime d'exception
Immédiatement, le lobbying a débuté. Des entreprises comme Google ou Amazon, qui avaient fait leur gorge chaude des drones de livraison, sont montées au créneau et ont fait pression sur la FAA pour que celle-ci assouplisse sa réglementation. Dès mai 2015, celle-ci annonçait la création du PathFinder, un accord spécial avec certaines entreprises et qui leur ouvre le droit d'utiliser des drones civils dans l'espace aérien américain mais aussi de poursuivre leurs essais et recherches dans le domaine.
Ces exceptions permettent ainsi aux médias américains d'utiliser des drones pour réaliser certains reportages ou encore à BP de surveiller ses pipelines en Alaska.
Amazon s'est quant à lui vu attribuer l'autorisation de mener des tests grandeur nature pour son projet de livraison par drone, Prime Air, et a présenté en novembre dernier, le dernier modèle de cet engin volant.
amazon
D'autres entreprises, comme Google, ont contourné la FAA en s'associant à la Nasa pour poursuivre leurs recherches en matière de drones. Le géant californien vient en outre tout juste de déposer le brevet pour un "réceptacle de livraison", à savoir une "caisse" chargée de réceptionner les colis livrés par les airs. Une nouvelle avancée pour son Project Wings, concurrent d'Amazon.
Fin 2015, la FAA franchissait un pas supplémentaire en matière de réglementation des drones en imposant l'enregistrement de chacun des utilisateurs de ces appareils
Enregistrer, contrôler...
Fin 2015, la FAA franchissait un pas supplémentaire en matière de réglementation des drones en imposant l'enregistrement de chacun des utilisateurs de ces appareils.
Une fois enregistré, il est possible de posséder autant de drones qu'on le souhaite, en indiquant bien son numéro d'identification sur chaque appareil. Depuis fin décembre, ce sont ainsi 300 000 Américains qui se sont enregistrés auprès de la FAA.
Outre ce système d'encadrement réglementaire, les Etats-Unis tentent de mettre en oeuvre un contrôle plus "physique". Des zones de survol interdit ont été définies (la Maison Blanche, les aéroports, les sites sensibles mais aussi certains parcs nationaux) et les applications ou cartes destinées à permettre aux utilisateurs de vérifier – souvent à partir de leur smartphone – s'ils sont bien dans la légalité avant d'envoyer leur appareil en l'air se sont multipliées ces derniers mois.
La Nasa travaille ainsi sur un système de contrôle des drones grâce à des antennes télécom nommé UAS Traffic Management (UTM). Ce système, développé en partenariat avec Google et Verizon, permettrait de suivre en temps réel tous les appareils volants à basse altitude dans l'espace aérien américain et qui viendrait compléter la surveillance effectuée par le contrôle aérien traditionnel. Le projet est en cours de développement : les premiers tests auront lieu à partir d'août prochain et l'UTM pourrait être présenté à la FAA l'année prochaine.
L'afflux d'enregistrements de possesseurs de drones auprès de la FAA illustre l'engouement pour ces petits appareils
Qu'est-ce que cela signifie pour vous ?
Cela bouge enfin du côté américain. La mise en place d'une réglementation destinée aux drones civils avance certes lentement mais l'afflux d'enregistrements de possesseurs de drones auprès de la FAA illustre l'engouement pour ces petits appareils.
En outre, face à la pression exercée par des grands groupes, les autorités américaines sont manifestement prêtes à assouplir et adapter la réglementation, ouvrant la voie à un usage courant des drones.
En prévision de cette explosion, l'offre de drones s'est considérablement élargie ces derniers mois. Du français PARROT aux fabricants européens ou américains de drones civils destinés aux médias, aux sauveteurs, aux agriculteurs... il y a l'embarras du choix.
Dans NewTech Insider, Ray a quant à lui misé sur un constructeur américain qui a fait ses armes dans le secteur de la défense et qui s'attaque maintenant aux usages civils. Avec un carnet de commandes et des ventes en forte progression, il pourrait être le grand gagnant de l'arrivée progressive des drones dans nos cieux. Pour en savoir plus, prenez rendez-vous avec Ray.

vendredi

Le programme de nos conférence et événements pour le premier semestre est paru !

Téléchargez-le ici,
et inscrivez-vous, réservez vos dates (colonne de gauche du site, ci-contre).

Focus : une visite se programme à Saint-Etienne, axée "armement" :

  • visite des établissements Verney-Carron, dernier armurier industriel de notre pays et membre du cluster EDEN,
  • visite du Banc National d'épreuves officiel des armes, seul établissement de ce type en France,
  • visite de l'exposition et du musée d'armes du Musée d'Art et d'Industrie, et de sa collection particulière (en général fermée au public)

... Une journée dense : manifestez votre intérêt en vous inscrivant ; date précise et modalités viennent d'ici quelques jours.



lundi

Visite IHEDN chez CENTRALP

Mardi dernier, auditeurs, auditeurs-jeunes et sympathisants étaient conviés à la visite des établissements CENTRALP, spécialisés en systèmes informatiques ("hard" et "soft") durcis pour l'industrie et la Défense.



Jean-Luc LOGEL, dirigeant de la société et également président du cluster EDEN des PME de défense, nous faisait les honneurs de la maison et guidait le groupe au cœur des services de conception, d'élaboration de solutions, de fabrication et de tests (omniprésents) des cartes et unités informatiques dédiées aux marchés civils (ferroviaire notamment - particulièrement exigeant) et militaires (on gardera un voile pudique sur ce que nos auditeurs ont pu apprendre sur le sujet).



Une visite très appréciée et hautement instructive sur ce monde peu connu des PME liées à la Défense.

Lien vers l'album-photo de cette visite.