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et de la défense, les nouvelles menaces et défis sécuritaires, la cybersécurité et
la cyberdéfense, les enjeux des technologies clés, la protection des données,
les facteurs humains et technologiques.
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vendredi

Une démarche intéressante... Et risquée.

PROJET DE TRANSFORMATION STATUTAIRE POUR PROTÉGER LES ACTIFS STRATÉGIQUES DU PÔLE MILITAIRE


CYBERGUN, acteur mondial du tir de loisir, annonce avoir convoqué ses actionnaires en Assemblée générale mixte (ordinaire et extraordinaire) le 3 mars 2023 à 10 heures au 40, boulevard Henri-Sellier, 92150 Suresnes. À cette occasion, les actionnaires seront appelés à se prononcer sur :

• la mise en place d’une nouvelle structuration juridique avec une transformation de la Société, actuellement constituée sous forme de société anonyme, en société en commandite par action (S.C.A.) ;

• un renouvellement technique des délégations de compétences déjà en vigueur et nécessaires à la mise en œuvre d’éventuelles opérations financières, en conséquence de la transformation en S.C.A.

CYBERGUN a considérablement renforcé en 2022 son engagement dans le domaine Militaire avec un chiffre d’affaires qui atteignait, à fin octobre 2022 (10 mois d’activité), 13,4 MEUR, soit 37% du chiffre d’affaires consolidé du Groupe. Ces activités intègrent des programmes sensibles réalisés en sous-traitance pour plusieurs grands noms dans les secteurs de l’énergie, du médical, du pétrole et de la défense et par la vente d’ensembles et sous-ensembles pour de grands donneurs d’ordres de la défense. Ce pôle d’activité vise 33 MEUR de chiffre d’affaires en 2023 auxquels viendront s’ajouter 11 MEUR de revenus générés par l’intégration de VERNEY-CARRON, plus ancien manufacturier d’armes français.

Afin de protéger ces actifs stratégiques d’une prise de contrôle hostile, le conseil d’administration a estimé opportun et nécessaire de proposer aux actionnaires de CYBERGUN de transformer la Société, actuellement constituée sous forme de société anonyme, en société en commandite par actions. En cas de transformation de CYBERGUN en société en commandite par actions, la société CYBERGUN DÉVELOPPEMENT, société par actions simplifiée contrôlée par HBR Investment Group, en serait l’unique associé commandité, devenant ainsi responsable solidairement et indéfiniment des dettes de la Société.

Hugo Brugière, PDG de CYBERGUN, déclare : « Il y a un décalage énorme aujourd’hui entre ce qui vit le Groupe CYBERGUN de l’intérieur, avec la montée en puissance du pôle Miliaire qui devrait représenter plus de la moitié de l’activité en 2023, et la situation boursière de la Société.

Je ne veux pas exposer des actifs stratégiques pour l’industrie française de défense aux spéculateurs ou pire à des intérêts étrangers. C’est la raison pour laquelle je suis prêt à m’engager encore plus fortement dans le futur de CYBERGUN. »

Focus sur CYBERGUN :

Fondé en 1986, CYBERGUN est un expert mondial dans la conception, la production et la distribution de répliques d’armes à billes sous licences exclusives, aussi bien en B2B grâce à son réseau mondial qu'en B2C avec notamment le site evike-europe.com. Historiquement positionné sur le segment Civil et récréatif (Airsoft, Airgun, tir de loisir), le Groupe a développé, depuis 2014, une division Militaire dédiée à l’entrainement des forces armées et de police. Au cours de l’exercice 2021, CYBERGUN a réalisé un chiffre d’affaires de 33 MEUR.

En savoir plus : www.cybergun.com

Des documents top secret de l'armée se retrouvent sur un forum de jeu.

On le sait depuis longtemps en cherchant bien sur le Net, avec des moteurs de recherche très puissants et en associant plusieurs combinaisons de mots clefs on finit souvent par tomber sur des documents sensibles en ligne, accessibles librement et qui sont pourtant frappés du sceau du secret militaire, scientifique ou politique. 


L'actualité révèle qu'un forum de jeu laissaient voir sur sa plateforme des documents top secret de l'armée. Les limites du secret sont aujourd'hui un vrai sujet, Internet relayant en permanence toutes sortes d'informations étatiques sur des réseaux censés être cryptés, mais qui visiblement présentent des failles. Il y a urgence à revoir la politique de sécurisation des messageries et des sites officiels.

mardi

Le F35, succès commercial et galère technologique

Le F-35 a un gros, gros problème de réacteur. Quand on en a qu'un, c'est embêtant.

(photo tirée de Menahem Kahana / AFP)

(Repéré par Thomas Burgel sur Bloomberg)

Nous rapportions, le 30 juin dernier, que le Government Accountability Office (GAO), sorte de Cour des comptes américaine, avait publié un rapport assassin, titré «Air Force and Navy aviation: Actions Needed to Address Persistent Sustainment Risks», expliquant que des centaines d'avions américains n'étaient pas prêts à mener une guerre.

Bloomberg s'est intéressé de plus près à un nouveau rapport du GAO, qui se penche cette fois-ci spécifiquement sur les écueils du F-35. Le programme, s'il fonctionne surprenamment bien à l'export, grâce à la puissance politique et commerciale des États-Unis, est horriblement coûteux et souffre d'un nombre de problèmes –parfois sérieux– tout à fait ahurissant.

Selon le GAO, l'un des soucis les plus importants que rencontre et rencontrera le F-35 dans les années qui viennent tient à son réacteur. Fourni par Pratt & Whitney, filiale du géant Raytheon Technologies, il est beaucoup plus complexe en maintenance qu'initialement prévu, ce qui pourrait clouer au sol un nombre trop grand d'aéronefs de la flotte mise en service.

Ces problèmes ne sont pas nouveaux: des pénuries de pièces plombent le F-35 et ses réacteurs depuis longtemps. Mais ce récent focus du GAO sur ce qu'elle juge être un raté logistique majeur ne tombe pas à n'importe quel moment.

Car alors que 820 aéronefs ont déjà été livrés dans le monde, sur un potentiel fixé à 3.000 pour les États-Unis et ses alliés (la Suisse, la Grèce, l'Allemagne ou la Finlande font partie des acquéreurs les plus récents), Lockheed Martin et le Pentagone sont en pourparlers pour fournir, aux forces américaines, 375 engins supplémentaires sur trois ans.

Faramineux

Cet entêtement à acheter des F-35 en grand nombre peut surprendre, le GAO pointant les coûts faramineux de maintenance de l'appareil, en particulier dus aux problèmes entourant son réacteur. Le Pentagone a ainsi toutes les peines du monde à rester dans les clous financiers du programme, dont le coût a d'abord été estimé à 1.300 milliards de dollars sur les soixante-six ans de sa durée de vie.

Le prix de la fourniture et de la maintenance du réacteur de l'avion pourrait atteindre le milliard de dollars dès 2028, contre 315 millions l'an passé. C'est colossal, mais cela semble insuffisant: depuis 2020, «un nombre croissant de F-35 n'ont pu voler du fait du manque de réacteurs opérationnels», cingle le Government Accountability Office.

Prenant acte du rapport, les responsables du programmes admettent le problème et la nécessité de travailler ardemment pour lui trouver une solution. Selon eux, le souci ne vient pas d'un défaut de conception, mais d'un matériau recouvrant les pales de la turbine du moteur.

Il «se dégraderait plus vite que prévu», en particulier pour les aéronefs opérant dans des environnement poussiéreux –on rappelle qu'Israël, pour ne citer que lui, opère des F-35 dans ses déserts et fait sans doute aussi partie des victimes du problème.

Malgré quelques bisbilles entre le Pentagone et Lockheed Martin sur qui devra régler les centaines de millions de dollars de surcoût, il semble néanmoins y avoir quelques progrès: le nombre de jours nécessaires pour une réparation est tombé de 207 en octobre 2020 à 119 en janvier 2019, et le revêtement fautif est systématiquement remplacé par un autre –semble-t-il plus résistant.■

Lire ici l'article de Korii
Et regardez ici la vidéo de l'avis d'un pilote de chasse expérimenté.

vendredi

Eurosatory, c'est dans trois jours. Le cluster EDEN des PME de défense y est fortement représenté.

Eurosatory, point de rencontre Internationale de la Défense et de la Sécurité terrestres et aéroterrestres, se tient du 13 au 17 juin 2022 à Paris-Nord Villepinte.


49 entreprises membres du Cluster EDEN présentent leurs innovations sur un même pavillon : 

2CA – ACI – Advanten – AEGIS Plating – Aero Net – Armor Meca – Banc National d’Épreuve – Bollé Safety – Centralp – Cider – Delair – Déti SAS – Don Foster – Drago Paris – Energie Métal - Elistair – ENAG – Groupe Courbis – Global Smart Rescue – Inpixal – Interface Concept – Limatech - Maintlog – Merio – Morin SAS – Nobel Sport – Novadem – Ouvry S.A.S. – Paraboot – PGM – Probayes – Prolann – SAIB – Sensup – Serenicity – Sofrigam Solarmtex – Sterela – Suez – Taur – Tecknisolar – Tecsup – Techwave - TITAN – Titan Prefa – TRA-C – TVI Group – Verney Carron / Lebel – Weepackup

À l'image des exposants à Eurosatory, ces entreprises ont un profil qualifié, couvrent tous les domaines de la sécurité globale et exportent partout dans tous les continents. Ce sont des PME souvent familiales et à capitaux indépendants, qui produisent en France, emploient des ingénieurs, des ouvriers et des techniciens capables de proximité avec leurs clients.

Organisées en Cluster, elles constituent une communauté qui allie l'expertise technique à une parfaite connaissance des besoins du marché, ce qui rend plus cohérente l'offre des entreprises françaises en matière de défense, sécurité et sûreté.

 

LE "SUFFREN", PREMIER SOUS-MARIN NUCLÉAIRE DE NOUVELLE GÉNÉRATION, MIS EN SERVICE CE VENDREDI

Un article paru sur BFM TV (à lire intégralement ici), de Jérémy Trottin (édité par J.A.)

Le sous-marin Suffren

Le sous-marin Suffren - AFP

Le premier sous-marin nucléaire d'attaque de nouvelle génération va être mis en service, avant son départ imminent en mission. Selon nos informations, cette décision sera officialisée ce vendredi lors du premier déplacement de Sébastien Lecornu, nouveau ministre des Armées, dans une base militaire.

Le sous-marin "Suffren", basé à Brest, est le premier de sa génération, issu du programme Barracuda. Une mise en service importante pour la France dans un contexte international particulièrement tendu et alors que l'Australie a rompu l'année dernière le contrat de fournitures de la version à propulsion classique de ce navire.

Ce bâtiment de 5.300 tonnes d'une longueur de 100 mètres, à propulsion nucléaire, peut envoyer des missiles de croisière et déployer des forces spéciales sur les terrains extérieurs. Il peut accueillir jusqu'à 65 militaires à son bord et dispose d'une autonomie de 70 jours.

Les premiers blindés SERVAL arrivent...

 





COMMUNIQUÉ DE PRESSE

DU MINISTÈRE DES ARMÉES







                                                   Paris, le 5 mai 2022




Le ministère des Armées reçoit les premiers véhicules blindés Serval destinés à l’armée de Terre



  • Le ministère des Armées vient de recevoir – aujourd’hui, 5 mai 2022 - les 4 premiers Véhicules blindés multi-rôles légers (VBMR-L) Serval du programme SCORPION.
  • La ministre des Armées, Florence Parly, salue cette étape : « La modernisation des blindés de l’armée de Terre continue à un rythme soutenu. Le Serval vient notamment remplacer les VAB, en service depuis plus de quarante ans. Dans un environnement stratégique en pleine mutation, alors que la guerre fait son retour sur le continent européen, la modernisation d’équipements phares est indispensable pour la crédibilité des forces armées françaises. C’est ce que permet un budget fortement en hausse via la Loi de Programmation Militaire actuelle. »
  • Le Serval est l’un des quatre nouveaux véhicules blindés (avec le Griffon, le Jaguar et le Mortier embarqué pour l’appui au contact (MEPAC)), développés dans le cadre du programme d’armement SCORPION, conçu pour renouveler et moderniser les capacités combat de l’armée de Terre.
  • À la fin de l’année 2020, 364 Serval avaient été commandés aux entreprises Nexter et Texelis par la DGA.
  • Au total, 978 véhicules Serval, dont 70 en 2022, doivent être livrés à l’armée de Terre à l’horizon 2030.

 

Ces quatre premiers véhicules ont été livrés au Centre d’appui de préparation au combat interarmes – 51e régiment d’infanterie (CAPCIA-51eRI), à Mourmelon (Marne).

 

Les véhicules Serval sont produits à Roanne, dans l’usine de production de Nexter, au même titre que le Griffon et le Jaguar. L’ouverture de cette nouvelle ligne de production a permis la création de plusieurs centaines d’emplois.


Complément du véhicule blindé multi-rôle lourd Griffon, le Serval est destiné à remplacer le Véhicule de l’avant blindé (VAB), entré en service il y a plus de quarante ans. Conçu pour pouvoir intervenir dans les zones de contact avec l’ennemi, particulièrement maniable, il équipera en priorité les unités d’infanterie des brigades légères telles que la 11e brigade parachutiste et la 27e brigade d’infanterie de montagne. Il renforcera également les moyens déployés au sein des forces terrestres pour l’appui et le soutien.

 

Le Serval, véhicule blindé 4x4 de 15 à 17 tonnes, intègre les équipements communs aux véhicules SCORPION. Il est muni d’un tourelleau télé-opéré depuis l’habitacle, de détecteurs de menaces ainsi que du Système d’information du combat SCORPION (SICS), permettant de partager en temps quasi-réel la situation tactique avec les autres véhicules SCORPION engagés dans l’action. Il pourra transporter, en plus des deux membres d’équipage, jusqu’à huit hommes équipés du système FELIN.

  

Les tests de développement et de qualification menés sur des prototypes du Serval dans les centres d’expertise et d’essais de la DGA ont permis de mettre à l’épreuve le véhicule dans des conditions opérationnelles :

  • déplacements dans toutes les conditions de terrain possibles ;
  • vieillissement accéléré équivalent à plusieurs années d’utilisation ;
  • comportement de la protection face aux explosions de mines ;
  • chargement dans un avion de transport A400M ATLAS.

 

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                                                                                                                                Crédit: Nexter/Adrien DASTE


Le programme SCORPION

Le programme SCORPION est destiné à renouveler et à moderniser les capacités de combat de l’armée de Terre avec des blindés modernes et connectés entre eux, aptes à pratiquer le combat collaboratif grâce à l’échange de données en temps quasi-réel. Il comprend principalement les briques suivantes :

  • 4 nouveaux véhicules blindés :
  • 2 Véhicules blindés multi-rôles (VBMR) déclinés en plusieurs versions et destinés à remplacer les Véhicules de l’avant blindés (VAB) actuellement en service : le VBMR lourd Griffon et le VBMR léger Serval ;
  • 1 engin blindé de reconnaissance et de combat - le Jaguar -, destiné à remplacer l’AMX10RC, l’engin blindé ERC Sagaie, et le VAB HOT ;
  • le MEPAC, mortier embarqué » d’appui au contact, sur une base d’architecture Griffon.
  • Le système d’information SICS destiné à assurer la coordination tactique dans le combat collaboratif ;
  • Le système de préparation opérationnelle de ces capacités de combat.

Véhicule

Cible à l’horizon 2030

Début des livraisons

Objectif des livraisons de l’année 2022

Griffon

1872 (dont 54 MEPAC)

2019

113

Serval

978

2022

70

Jaguar

300

2021

18








samedi

La Russie voit son centre de recherche des appareils occidentaux partir en fumée

Notre confrère Air & Cosmos confirme une information reçue par ailleurs : 

Ce 21 avril, le très secret Institut Central de Recherche des Forces de Défense Aérospatiales a été complètement détruit par un incendie. En dehors de la perte de plusieurs têtes pensantes, ce sont aussi de très nombreuses recherches sur les matériels occidentaux qui sont parties en fumée.

L'Institut Central de Recherche de Tver incendié

Le 21 avril à 10 heure du matin (heure française), un incendie important s'est déclaré dans l'Institut Central de Recherche Scientifique des Forces de Défense Aérospatiales de Tver (Oblast de Tver, Russie). Au moins six personnes seraient décédées dans l'incendie et il y aurait aussi 27 blessés. L'incendie s'est d'abord déclaré au troisième étage avant de s'étendre très rapidement à l'entièreté du bâtiment (environ 1000 m² de surface), détruisant au passage de très nombreuses recherches. Les causes de cet incendie ne sont pas encore connues mais plusieurs sources mettent au cause le système électrique vétuste de ce vieux bâtiment : d’après l’agence de presse russe TASS, le 6 mars 2019, un court-circuit avait déjà causé un incendie au deuxième étage du bâtiment mais le feu avait pu être éteint sans causer de dégâts majeurs.

(Lire la suite et voir les diaporama ici, avec notamment les maquettes de nombreux matériels occidentaux récents).


CYBERGUN et VERNEY-CARRON créent le premier acteur français dans les armes de petit calibre

          

VERNEY-CARRON, plus ancien manufacturier d’armes français, annonce avoir accepté et signé l’offre ferme de sa reprise par CYBERGUN, acteur mondial du tir de loisir, afin de créer ensemble le premier acteur français des armes de petits calibres.

VERNEY-CARRON est le plus grand et le plus ancien fabricant d'armes de chasse français. Il fabrique et distribue également les lanceurs de balle de défense FLASH-BALL qui équipent de nombreuses forces de l’ordre. VERNEY-CARRON est la dernière entreprise française à posséder en son sein tous les savoir-faire et capacités pour concevoir et fabriquer des armes de petits calibres pour les marchés de la Chasse et de la Défense, et des dispositifs non létaux pour le marché du Maintien de l’Ordre. Au cours des dernières années, VERNEY-CARRON a développé et ajouté à sa marque sécurité & défense LEBEL, une offre complète d’armes militaires intégrant un fusil d’assaut (VCD 15), un fusil de précision (VCD 10) et un fusil mitrailleur en calibre 9mm (VCD 9), disponibles dès cette année.

CYBERGUN est une entreprise française spécialisée dans la production et la distribution de répliques d'armes destinées à la pratique de l'airsoft. Depuis 2014 et sa reprise par RESTARTED INVESTMENT, CYBERGUN s’est engagé dans le développement d’une division militaire dédiée aux forces armées et aux forces de l’ordre. Récemment, cette division militaire a pris une nouvelle dimension avec la prise de contrôle, par CYBERGUN, de la société ARKANIA-VALANTUR à qui CYBERGUN a transféré ses activités militaires. Cette acquisition a permis à CYBERGUN de maîtriser l’ensemble de la chaine de valeur, de la conception à la commercialisation en passant par la production.

Le partenariat industriel stratégique projeté entre CYBERGUN et VERNEY-CARRON repose essentiellement sur une sanctuarisation de l’activité « CHASSE & NATURE » historique, autour de la marque « VERNEY-CARRON », et une nette montée en puissance de l’activité « DEFENSE & SECURITE » et de la marque « LEBEL », permettant ainsi de recréer une véritable filière française de l’équipement des forces armées.

Le projet porté par CYBERGUN prévoit de pérenniser les postes au sein de la société VERNEY-CARRON et de soutenir un vaste programme d’investissements d’environ 20 MEUR sur les 4 à 5 prochaines années afin notamment d’accroître les capacités de production de la société. CYBERGUN étudie aujourd’hui plusieurs options de financement de cet investissement.
L’objectif est de pouvoir à terme produire 15 000 à 20 000 armes de chasse par an et plus de 50 000 armes (d’assaut, de précision, pistolet mitrailleur et non-létale). Le rapprochement entre les deux sociétés devrait être finalisé d’ici fin 2022.

Hugo BRUGIERE, PDG de CYBERGUN, déclare : « Ce rapprochement constitue une étape décisive dans le déploiement de CYBERGUN sur le marché de l’équipement des forces armées. Après avoir démontré notre légitimité grâce à la fourniture d’armes factices, héritage de notre activité historique dans le domaine civil, et nous être doté d’un bureau d’études et d’une usine, dans le cadre de notre rapprochement avec VALANTUR, cette reprise de VERNEY-CARRON nous fera entrer dans une nouvelle dimension. CYBERGUN travaille depuis plusieurs mois sur ce dossier et le contexte géopolitique actuel accroit avec force la pertinence de cette démarche. La résilience de la France dans le domaine des armes de guerre de petits calibres – dont VERNEY-CARRON est le dernier fabricant – et l’indépendance de notre pays sur ce segment sont aujourd’hui plus que jamais nécessaire. À la suite des dernières annonces faites par la France, nous comprenons que notre pays compte amplifier ses investissements en matière de défense et devenir une puissance plus indépendante et plus souveraine. Notre rapprochement avec VERNEY-CARRON nous met d’ores et déjà en capacité de produire et livrer conjointement plusieurs milliers de fusils d'assaut aux forces armées. Je tiens donc à saluer la confiance que nous fait la famille VERNEY-CARRON en nous permettant, à leur côté, de créer un nouvel acteur majeur dans la constitution d’une offre souveraine au service de l’indépendance française. » 
Jean VERNEY-CARRON, Président du Directoire de VERNEY-CARRON SA ajoute : « Nous avons étudié méticuleusement les différentes offres et avons considéré que le projet porté par CYBERGUN était de loin le meilleur. Il nous offre l’opportunité de nous associer à un acteur solide et ambitieux pour pérenniser notre marque qui vient de célébrer son bicentenaire et nous inscrire dans un projet qui fera à nouveau rayonner notre groupe. Même si nous n’oublions pas notre premier marché, la chasse, qui va pouvoir reprendre la voie de la croissance, nous sommes aussi convaincus que l’indépendance en armement de petits calibres en France est aujourd’hui une absolue nécessité à laquelle nous contribuerons avec plaisir et fierté. » 
La finalisation de ce rapprochement est soumis à l’accord des banques créancières de la société VERNEY-CARRON sur un plan de renégociation de la dette bancaire de cette dernière. CYBERGUN tiendra le marché informé de toutes avancées dans le cadre de ce projet.


À propos de CYBERGUN : CYBERGUN est un acteur mondial du tir de loisir, qualifié « Entreprise Innovante » par Bpifrance. Lors de son exercice clos au 31 décembre 2021, la société a réalisé un chiffre d’affaires proforma de plus de 47 MEUR. Les titres CYBERGUN (FR0013204351 – ALCYB) sont éligibles aux FCPI, au PEA et au PEA-PME. 

À propos de VERNEY-CARRON : Créé en 1820, VERNEY-CARRON est le plus grand et le plus ancien fabricant d'armes de chasse français. Basée à Saint-Étienne, capitale de l'arme française, VERNEY-CARRON fabrique et distribue une large gamme de fusils et carabines de chasse sous la marque déposée VERNEY CARRON. La société a réalisé un chiffre d’affaires moyen de 9 M€ sur les 4 dernières années, et estime son résultat net à -1,5 M€ sur l’exercice 2021. Il fabrique et distribue également les lanceurs de balle de défense FLASH-BALL qui équipent de nombreuses forces de l’ordre en France et à l’étranger (40% du CA à l’export). Au cours des dernières années, VERNEY-CARRON  a développé et ajouté à sa marque sécurité & défense LEBEL, une offre complète d’armes militaires intégrant un fusil d’assaut (VCD 15), un fusil de précision (VCD 10) et un fusil mitrailleur en calibre 9mm (VCD 9), qui sortira en 2022. 




mardi

Le baromètre de la loi de programmation militaire 2019-2025

 

 Paris, le 20 septembre 2021



Florence Parly, ministre des Armées, présente le baromètre de la loi de programmation militaire 2019-2025, le nouveau site internet de la remontée en puissance des armées


  • Afin de permettre à chaque Français de s’informer sur l’état d’avancement de la modernisation des Armées, le ministère des Armées lance le site internet barometre-lpm.defense.gouv.fr.

  • Organisé selon les quatre grandes priorités de la ministre (l’amélioration des conditions de vie et d’engagement des militaires, le renouvellement des équipements des armées, le renforcement de notre souveraineté, la construction des armées du futur), ce baromètre mesure de façon concrète et imagée la mise en œuvre de la loi de programmation militaire 2019-2025.
La loi de programmation militaire 2019-2025, voulue par le Président de la République, prévoit un effort financier de 295 milliards d’euros pour réparer et moderniser les armées.

Cet effort inédit et historique se traduit par des effets concrets sur le terrain :

  • le renouvellement des équipements des trois armées (blindés, hélicoptères, sous-marins, avions de transport et de combat…)
  • l’acquisition de capacités nouvelles, notamment pour se défendre dans les nouveaux champs de conflictualités (satellites d’observation, de communication, lasers de puissance, capacités de calculs, data centers…)
  • des livraisons importantes des équipements du quotidien essentiels au soldat (treillis, gilets pare-balles, fusils d’assaut…)
  • des chantiers de rénovation et de construction majeurs, qu’il s’agissent de logements à destination des personnels du ministère des Armées et de leurs familles, ou d’infrastructures opérationnelles adaptées aux équipements de demain.

Afin de permettre, à chaque citoyen qui le souhaite, de s’informer sur la réalité de la remontée en puissance des Armées, la ministre des armées présente aujourd’hui le baromètre de la loi de programmation militaire, un nouveau site internet qui mesure l’état d’avancement de la modernisation de notre outil de défense.

Ce nouveau site internet est le résultat du travail d’une équipe du Laboratoire numérique et du Pôle Pilotage / Performance de la délégation à la transformation et à la performance ministérielles, rattachée au secrétariat général pour l’administration du ministère des Armées.

Trois chiffres-clés inédits, représentatifs des informations consultables https://barometre-lpm.defense.gouv.fr/barometre-lpm/ :

 

  • 36 320 emplois créés entre 2017 et 2020 dans les entreprises de défense.

 

  • 846 postes de cybercombattants créés depuis 2017. Ce nombre devrait s’élever à 942 à la fin de l’année 2021, soit près de 50% du nouvel objectif de 1900 cybercombattants sur la période 2019-2025, annoncé par la ministre au forum international de la cybersécurité à Lille.

 

  • avions de transport C130 prévus par la LPM à l’horizon 2025. Avec les avions de transport A400M et MRTT Phénix, il s’agit des avions qui ont participé à l’opération Apagan, permettant d’évacuer près de 3000 personnes de Kaboul en août dernier.



samedi

Les missiles guidés air-sol israéliens (donc américains, français...) battus en brèche par le matériel AA russe.

 MOYEN-ORIENT : L'armée de l'air israélienne mise en échec

Posté le jeudi 05 août 2021
MOYEN-ORIENT : L'armée de l'air israélienne mise en échec

Sale temps pour l’armée israélienne qui, en moins de 48 heures, vient de subir – coup sur coup – deux cinglants revers.

Mardi 20 juillet dernier, des chasseurs israéliens pénètrent dans l’espace aérien syrien, au-dessus de la zone occupée d’Al-Tanf, en provenance de Jordanie. C’est le jour de l’Aïd el-Kébir, la fête musulmane qui célèbre la fin des sacrifices humains de l’Antiquité.

L’ensemble du dispositif syrien de défense aérienne que l’on croyait destiné à contrer des raids en provenance du littoral méditerranéen et du Sud-Ouest, a été conçu pour faire face à une agression en provenance d’Al-Tanf, où se trouve une base militaire israélo-américaine. Les quatre avions de combat israéliens ont été allumés dès la première seconde où ils survolèrent Al-Tanf. Pire encore, des huit missiles Air-Sol de longue portée de nouvelle génération lancés en direction d’Alep, un seul échappa à la destruction en plein vol.
Son dispositif de guidage, impossible à brouiller selon des sources militaires occidentales, a pourtant été endommagé.

(...)

Lire la suite sur ASAFrance.fr


NdlR : plusieurs milliards de $ et d'€ d'investissements en R&D et en équipements sont maintenant à réserver à des conflits contre des entités sous-équipées...

lundi

Développement important des mules et drones terrestres : un nouveau véhicule apparaît

 Mission Master XT, le nouveau véhicule de transport terrestre et autonome de Rheinmetall


VIDÉO Rheinmetall dévoile sa nouvelle mule de transport terrestre Mission Master XT. Ce véhicule peut transporter jusqu'à 1000 kg, franchir des terrains complexes et rouler dans l'eau. S'il peut être piloté à distance, il est également d'un système de conduite autonome.Mission Master XT, le nouveau véhicule de transport terrestre et autonome de RheinmetallMission Master XT, le nouveau véhicule de transport terrestre et autonome de Rheinmetall                                                                © Rheinmetall
Voici le Mission Master XT, un nouveau véhicule autonome de transport terrestre pour les services militaires. Dévoilé par Rheinmetall, un conglomérat allemand spécialisé dans l'armement et l'équipement automobile, ce véhicule amphibie peut également faire des tours dans l'eau. Lire la suite sur l'Usine Digitale.

vendredi

Guerre des drones : Tsahal donne l'exemple d'une première utilisation opérationnelle d'essaim de drones

(Un article de Louis Neveu sur FUTURA-TECH)

En mars dernier, lors des tensions entre Israël et le territoire palestinien, Tsahal aurait employé des essaims de drones épaulés par une IA pour identifier les cibles et organiser ses frappes avec plus de rapidité et de précision.
L'armée américaine teste une escadrille de 103 mini drones autonomes
[EN VIDÉO] L'armée américaine teste une escadrille de 103 mini drones autonomes Aux États-Unis, le département de la Défense a testé avec succès un groupe de 103 microdrones largués depuis trois avions de combat. Mus par une intelligence artificielle, ces petits engins de 16 centimètres de long ont démontré leur capacité à voler en formation et à prendre des décisions pour s'adapter aux circonstances.
Voici la première guerre de l'intelligence artificielle, si toutefois l'idée de la guerre peut être associée à celle de l'intelligence. Son champ de bataille est celui des tensions entre Israël et le territoire palestinien occupé. Selon NewScientist, en mai dernier, les Forces de défense israéliennes affirment avoir utilisé une IA et des supercalculateurs pour identifier les cibles des frappes. C'est un essaim de drones guidés par cette IA qui aurait identifié de nouvelles cibles dans la bande de Gaza après que les supercalculateurs ont passé au peigne fin les données collectées par des satellites, des aéronefs et des troupes au sol. C'est l'Unité 8200 du Corps du Renseignement de Tsahal (acronyme pour désigner l'Armée de défense d'Israël) qui est à l'origine de cette IA et de ses puissants algorithmes ; elle serait d'ailleurs utilisée depuis maintenant deux ans. Pour plus de précisions et apporter de la prédiction sur les horaires et lieux des attaques ennemies, l'IA se nourrit des archives des données collectées depuis des années sur le terrain ou dans les airs.

Lire la suite sur : FUTURA-TECH