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lundi




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Déradicalisation ou désengagement : quels moyens ?


FENECH SECURITY TALK
Déradicalisation ou désengagement : quels moyens ?
Comment déradicaliser les personnes concernées par l’endoctrinement islamiste et, plus particulièrement, celles qui vont bientôt sortir de prison ? Comment endiguer ce fléau qui traverse sans peine les frontières ? Qui coordonne la lutte contre le terrorisme islamiste, à quelle échelle et comment ?

Pour ce nouveau numéro consacré à la déradicalisation, Georges Fenech reçoit François-Bernard Huyghe, Directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et Samia Maktouf, avocate au Barreau de Paris, défenseur de 23 familles de victimes de l'attentat du Bataclan. Elle est également à l'origine d'une plainte pour crime contre l'humanité visant le djihadiste français Sabri Essid.

Ensemble, ils tentent de définir la notion de « radicalisation islamiste » qui a pour spécificité d’être sectaire, avec une vision particulièrement binaire du monde comme l’explique Samia Maktouf : « Dans cette idéologie il y a « eux » et il y a « nous ». Il y a ce qui est interdit et ce qui est permis ». Ce qui les entraîne dans un repli sur soi, coupés du monde, avec un passage à la violence d’autant plus fréquent que la mort ne leur fait pas peur, voire les valorise.

Un débat d’experts qui nous apprend que le mal que nous combattons est un virus difficile à contenir qui met en difficulté la coordination de nos services de renseignement, l’adaptation de la loi et des peines ainsi que la gestion des détenus à leurs sorties de prison. Le chantier à mettre en place pour parvenir à une réelle déradicalisation des personnes touchées est encore long.

Edwige Bouffault

Une émission Agora Médias
Editeur pour Agora Médias : Michaël Lejard
Rédacteur en chef : Patrick Haas
Voir l'émission

jeudi

Attentats : un mémento pratique indispensable pour les premiers secours

L'ouvrage, destiné au plus grand nombre (grand public, forces de l'ordre, agents de sécurités, personnels des collectivités territoriales, secouristes, personnels hospitaliers, SMUR....), a été réalisé dans le but de faire connaître l'organisation des secours lors d'attentat ou de tuerie de masse.

Qui a parlé d'actualité ???



Pratique, portatif (format poche), robuste et résistant à l'usage sur le terrain - plastifié, sous forme de carnet à spirale avec des feuillets détachables pour certains modèles de fiches... Ce document a été pensé pour les personnels de terrain confrontés à des situations qui n'autorisent ni perte de temps, ni approximation : c'est un véritable mode d'emploi de la gestion du crise suite à un acte terroriste et des secours médicaux : mise en sécurité des personnes, alertes précoces, zonages te triages, gestes d'urgence à pratiquer pour limiter la mortalité...

Depuis quelques années, les techniques militaires de sauvetage au combat ont été transposées au milieu civil pour faire face à ces situations. L'importance de la mise en sécurité de l'ensemble des intervenants ainsi que des victimes doit être réalisée de façon structurée sur la base du Tactical Combat Casualty Care de l'armée américaine (SAFE, MARCHE, RYAN).

La classification des blessés permettra la prise en charge rapide des détresses vitales et l'évacuation vers les établissements hospitaliers de référence. Les soins à mettre en place seront généralement spécifiques au Damage Control et devront profiter au plus grand nombre. La formation de l'ensemble des équipes de secours à la médecine de guerre et aux techniques de Damage Control ainsi que l'initiation du grand public aux gestes qui sauvent sont les deux mesures qui permettront de secourir efficacement les victimes du terrorisme.

Gaël de BEAUDRAP et Eric LAGUENS co-signent cet ouvrage, supervisé, corrigé et validé par les autorités du GIGN, du RAID, du SAMU, des Armées... Un document indispensable à acquérir pour le prix très modique de 12,90 € ici ou ici.

© photos Christophe REVILLE

mardi

Au programme de GeoStrategia cet été


BIBLIOTHÈQUE GEOSTRATEGIA
VOIR & REVOIR
NOS 4 DERNIERS
"GRANDS ENTRETIENS"

mercredi

Le point Géopolitique de ce mois de juillet

«"La Chine ne peut pas se développer isolément du monde, mais le monde a également besoin de la Chine pour la prospérité mondiale"

Xi Jinping, Président de la république populaire de Chine.
Discours pour les célébrations des 40 ans de la réforme de l'économie chinoise, le 18 décembre 2018 à Shenzhen
Le 02 juillet dernier, le 12ème « Rendez-vous de la Réflexion Stratégique » (RdVRS), organisé en partenariat avec l’IFRI, s’inscrivait dans la continuité d’une étude soutenue par le CSFRS sur les Nouvelles routes de la soie chinoises et s’intéressait plus particulièrement à leurs viabilités économique et géostratégique en 2019 et après.

Lors du 11ème RdVRS sur l’Europe face à la Transition énergétique à l’horizon 2050, les propos d’ouverture comparaient les défis de cette Transition énergétique avec ceux rencontrés lors de la reconstruction de l’Europe au sortir de la IIème Guerre Mondiale. Cette comparaison reste pertinente pour les Nouvelles routes de la soie, si ce n’est que le projet chinois dépasse de loin le domaine matériel, infrastructure, et n’a cessé de s’étendre, géographiquement et sectoriellement, avec notamment l’immatériel, le numérique ou encore les normes depuis son lancement par Xi Jinping en 2013.

A l’issue d’une séquence d’avril 2019 qui aura vu se dérouler trois sommets à la géométrie différente (sommet UE-Chine, sommet dit 16+1 entre les pays d’Europe centrale et la Chine, 2ème sommet des Routes de la soie), ce 12ème RdVRS aura souligné les évolutions majeures du projet qui, outre une extension géographique, sectorielle et institutionnelle accrue, concernent également sa viabilité économique (émergence de débats nourris) ou encore l’ambition de Pékin d’en faire le vecteur de nouveaux modèles de développement et de coopération internationale. Sur fond de renforcement des tensions sino-américaines (commerciales, technologiques, normatives…) et de durcissement de la communication de Beijing sur un projet emblématique pour Xi Jinping, se lève en particulier une controverse sur un possible « piège de la dette ». Ce piège peut non seulement affecter les pays récipiendaires de l’aide chinoise, mais également en retour et par ricochet la Chine elle-même. Le 12ème RdVRS se sera également interrogé sur la réalité et les limites de l’approche « Indo-pacifique » comme alternative géostratégique au projet chinois.

Nous vous proposerons très prochainement la vidéo intégrale de ce RdVRS. Vous pouvez d’ores et déjà apprécier les termes des défis posés en visionnant/re-visionnant le Grand Entretien avec Alice Ekman, responsable des activités « Chine » du centre Asie de l’IFRI et de l’étude sur les Nouvelles routes de la soie chinoises.

Pour la quinzaine à venir, nous vous proposons un florilège de quatre nouveaux articles de réflexion stratégique. Ces articles abordent différentes questions à l’agenda de la scène internationale et stratégique, de la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso aux défis posés pour l’intégration européennes, des dérives autoritaires dans les Balkans occidentaux, de l’incidence internationale du débat interne de la campagne pour la présidence américaine de 2020 sur un « Green New Deal » à l’intérêt de mener une véritable réflexion sur la notion de Ressource.

Rendez-vous mardi 30 juillet pour un nouvel édito de votre Agora stratégique 2.0.


Olivier Caron, Directeur de publication
Général (2S) Paul Cesari, Rédacteur en chef
LE KIOSQUE
Au programme de GeoStrategia cette semaine
Et aussi :

« Le Canard enchaîné » - mercredi 17 juillet 2019 – page 3

‘’Une présence française gênante en Libye’’

Un officier confirme qu’une centaine de commandos de la DGSE
ont parfois participé à la guerre civile.

« LA France est en Libye pour combattre le terrorisme », proclamait Jean-Yves Le Drian dans « Le Figaro », le 3 mai. Vrai – des forces spéciales françaises ont traqué des groupes djihadistes dans l’est du pays –, mais surtout faux. Dès 2014, Macron avait en effet choisi son camp. Il estimait que la France devait apporter son soutien au maréchal Haftar,« car il représente la meilleure solution pour la Libye », expliquaient alors plusieurs diplomates macronistes. D’autres rappelaient méchamment que, lors de son exil aux USA, Haftar avait été en contact avec la CIA.
         Mais l’essentiel était que, convaincus ou non, le Quai d’Orsay, le ministère des Armées et la DGSE, avec ses commandos, s’étaient vus chargés d’appliquer, avec discrétion, les directives présidentielles. Cela n’empêchait pas Emmanuel Macron de jouer en même temps les diplomates. A deux reprises, il tenta l’impossible – réconcilier le maréchal avec son adversaire, le Premier ministre Fayez al-Sarraj –, sans y parvenir. Dès lors, la suite était prévisible.
         Le 4 avril 2019, Haftar lançait une offensive vers Tripoli avec l’intention d’en chasser le gouvernement reconnu par l’ONU et par plusieurs Etats, y compris la France… Et le « double jeu » que le secrétaire général des Nations unies et le Premier ministre libyen reprochaient déjà à Macron s’est poursuive de plus belle. Sans trop de gêne au sommet de l’Etat car, parmi les fidèles soutiens du maréchal rebelle figurent trois excellents clients et amis de la France : l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte.

Extravagant communiqué ministériel
                Mais, par malheur, le 8 juillet, le « New York Times » a révélé que les forces gouvernementales libyennes avaient découvert à Gharyan, dans une base militaire évacuée par les troupes du maréchal Haftar, quatre missiles antichar Javelin fournis à la France par les Etats-Unis. Bon gré, mal gré, Florence Parly a dû réagir, et un communiqué extravaguant de son ministère des Armées a été publié, le 10 juillet. Que ce texte, béni par la ministre, contienne une série de ros mensonges n’est guère surprenant, mais que l’on y découvre des arguments dune stupidité crasse n’est pas à l’honneur de ceux qui l’ont rendu public.
         Exemples : « Ces munitions (on n’ose pas écrire ‘’missiles » ») endommagées et hors d’usage (…) étaient temporairement (sic) stockées dans un dépôt (re-sic) en vue de leur destruction. » Tant qu’à prendre les Français, et les journalistes, pour des imbéciles, mieux vaudrait montrer un peu d’imagination. Tout est faux : ces 4 missiles (prix officiel : 175 000 dollars pièce) étaient encore emballés dans leur conteneur d’origine. Et le « dépôt » où les ont découverts  les forces gouvernementales libyennes est tout bonnement la base de Gharyan, à quelque 60 km de Tripoli, c’est-à-dire la base de départ de l’offensive du maréchal Haftar. Autre affirmation discutable : « Ces armes (que l’on vient de déclarer ‘’hors d’usage’’) n’ont pas été transférées à des forces locales. » Et voilà l’armée du maréchal qualifiée de « force locale ».
         L’histoire de ces désormais fameux missiles antichar Javelin – pouvant équiper combattants au sol, blindés et hélicoptères – mérite le détour. En 2011, Paris en avait acheté 380 aux firmes américaines Lockheed Martin et Raytheon, et une partie d’entre eux a été confiée au contingent français engagé en Afghanistan. Après son retour au pays, les missiles (non utilisés) ne regagneront pas directement la France, selon un expert militaire, mais transiteront par la Libye. Et certains – quatre, comme on vient de le constater (ou deux ou trois de plus, allez savoir ?) – sont alors remis aux membres de la DGSE qui opèrent dans le bourbier libyen.
         Conformément à la volonté élyséenne, ces commandos sont aujourd’hui une centaine à « coopérer » avec l’armée du maréchal Haftar, admettent plusieurs diplomates et officiers. Et les missiles qui ont été oubliés – désinvolture ou faute professionnelle ? – dans une base rebelle, valent à Macron les reproches véhéments de l’ONU et du Premier ministre libyen.
         Il ne lui suffisait donc pas d’être accusé d’avoir vendu, comme ses prédécesseurs, des armes françaises qui font merveille au Yémen ?
Claude Angeli



Et encore :

Le numéro d'été « La Méditerranée stratégique : laboratoire de la mondialisation » vient de paraître.
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