Pour mieux comprendre l'actualité globale, nationale et internationale sur les mutations de la sécurité
et de la défense, les nouvelles menaces et défis sécuritaires, la cybersécurité et
la cyberdéfense, les enjeux des technologies clés, la protection des données,
les facteurs humains et technologiques.
Affichage des articles dont le libellé est Sécurité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sécurité. Afficher tous les articles

mercredi

Défense, économie & sécurité : dépister facilement l'usage de drogues par un test rapide mis au point par une entreprise française.

Les dernières actualités en France ont mis en lumière un phénomène majeur dans notre société : la drogue au volant.

Elle représente à elle seule 21 % de la mortalité routière, ce qui en fait le 3e facteur de risque sur la route, juste après la vitesse et l'alcool. Un chiffre qui grimpe à un tiers le week-end selon la Sécurité Routière.

Mais ce phénomène est de plus en plus visible également en milieu professionnel. En effet, une étude de l’INRS a démontré que pour 64% des travailleurs interrogés, le cannabis est une substance psychoactive répandue en milieu professionnel et posant problème au travail. Plus de 60% des médecins de travail encouragent les entreprises à inscrire la prise en charge, la sensibilisation et la prévention aux pratiques addictives dans leur document unique.

Pour répondre aux besoins des professionnels du secteur public et privé en matière de dépistage, Drivecase, PME alsacienne, propose une gamme de tests salivaires de dépistage de drogues rapides qui permettent d'obtenir des résultats en quelques minutes.

L'éventail des drogues visées est large (6 substances), y compris la cocaïne dont l'usage se répand dans tous les milieux professionnels dans des proportions incroyables.

Ils peuvent être utilisés aussi bien par les forces de l'ordre, que par les entreprises et les consommateurs, dans une dynamique de prévention.



En savoir plus :  https://www.drivecase.fr/
ou 
https://www.relations-publiques.pro/283746/drogue-au-volant-les-tests-salivaires-drivecase-la-solution-pour-une-detection-simple-et-rapide.html?camp=20263415_1


lundi

La Défense et la Sécurité nationales face à la défense et à la sécurité...

 

LE SECRET DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ NATIONALE FACE AU DISCOVERY 

Le Conseil constitutionnel réaffirme l’exigence constitutionnelle de la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation et du secret de la défense nationale qui en fait partie. Par une décision du 8 avril 2022 rendue à la suite de la transmission par la Cour de cassation d’une question prioritaire de constitutionnalité (« QPC »), le Conseil constitutionnel refuse une fois de plus de limiter la portée du secret de la défense nationale. Dans cette décision, la haute juridiction constitutionnelle apprécie les dispositions contestées de l’article 706-102- 1 et suivants du code de procédure pénale permettant au procureur de la République, au cours d’une enquête, et au juge d’instruction, au stade de l’instruction, de recourir aux moyens de l’État soumis au secret de la défense nationale pour procéder à la captation et à la mise au clair de données informatiques pour traquer la grande criminalité. Après avoir rappelé que cette technique était mise en œuvre sous l’autorité et le contrôle d’un magistrat, le Conseil constitutionnel valide la disposition. Il estime qu’elle procède de manière équilibrée à la conciliation entre la garantie des droits, dont les droits de la défense, découlant de l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et les exigences constitutionnelles inhérentes à la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation. 

Cette décision s’inscrit dans la ligne d’une précédente décision du 10 novembre 20113 qui avait souligné, à propos de la procédure de déclassification et de communication des informations classifiées, notamment à l’occasion de perquisitions, que « le secret de la défense nationale participe de la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la Nation, réaffirmés par la Charte de l’environnement, au nombre desquels figurent l’indépendance de la Nation et l’intégrité du territoire ». La seule disposition incriminée dans la QPC que le Conseil constitutionnel juge contraire à la Constitution est celle qui prévoyait que la classification d’un lieu avait pour effet de soustraire l’ensemble de la zone géographique aux pouvoirs d’investigation de l’autorité judiciaire, lesquels ne pouvaient s’exercer que sur autorisation administrative. 

(Lire la suite ici)

mardi

Le baromètre FIDUCIAL de la sécurité des français insiste sur cette préoccupation, en plein contexte pré-électoral

 

La coopération entre la sécurité privée et les forces de l’ordre plébiscité par les Français – octobre 2021 [Baromètre Sécurité FIDUCIAL #21]
La coopération entre la sécurité privée et les forces de l'ordre plébiscité par les Français - octobre 2021
À 6 mois de l’élection présidentielle, la 21ème édition du « Baromètre FIDUCIAL de la Sécurité des Français pour Le Figaro » interroge les Français sur les enjeux prioritaires pour l’échéance d’avril 2022. Ils placent la sécurité sur la seconde marche du podium. En premier lieu, les candidats devront faire des propositions pour faire baisser la délinquance (vols, insultes, dégradations) s’ils veulent répondre à la préoccupation majeure des électeurs.

Interrogés sur les mesures issues du Beauvau de la sécurité, les citoyens approuvent majoritairement les nouvelles annonces et plus particulièrement les amendes pour occupation illicite d’un terrain et les caméras piéton (85 %). Pour assurer leur sécurité, les Français sont également favorables à un transfert de compétence vers la sécurité privée et plébiscitent davantage de coopération entre les différents acteurs de la sécurité.

La sécurité occupe la seconde place des enjeux les plus importants pour l’élection présidentielle de 2022

Interrogés sur les enjeux qui compteront le plus dans leur vote pour l’élection présidentielle en avril 2022, le contexte économique influe sur les choix des Français qui évoquent en premier lieu […]

Lire la suite :   Télécharger le baromètre #21

mercredi

Sécurité des entreprises : protéger ses collaborateurs, ses visiteurs, ses patients et ses sites

Chubb Fire & Security France annonce sa toute nouvelle gamme de centrales de détection et de sécurité incendie INfluence.

Voir ici la rediffusion du webinaire qui a eu lieu le 20 octobre dernier sur la " Sécurité des entreprises : protéger ses collaborateurs, ses visiteurs, ses patients et ses sites !" avec une présentation de la nouvelle gamme de produits mais également l'intervention d'Alain Juillet, ancien Directeur du Renseignement à la DGSE, pour aborder le thème de la Cybersécurité en entreprise (à partir de 43').


Communiqué :

Cergy, France, 16 novembre 2021 — Chubb, l'un des principaux fournisseurs de solutions et de services de sécurité incendie et de sécurité électronique pour les clients du monde entier, a annoncé aujourd'hui le lancement en France de sa nouvelle gamme INfluence de centrales de détection et de sécurité incendie, enrichissant ainsi son offre de systèmes de sécurité incendie et système d’extinction automatique. INfluence ouvre une nouvelle ère dans la réduction du risque d'incendie. Elle est complémentaire de sa référence phare : Résonance, reconnue parmi les plus robustes et fiables du marché, avec plus de 30 000 centrales installées en France. Chubb fait partie de Carrier Global Corporation (NYSE : CARR), le principal fournisseur mondial de solutions pour des bâtiments sains, sûrs, durables et intelligents ; et de chaîne du froid.
 
Chaque année, près de 300 000 incendies se déclarent en France 
1, 70 % des entreprises qui sont touchées par un sinistre majeur disparaissent dans les mois qui suivent 
2.

Pour se prémunir de ces impacts dévastateurs, Chubb France présente aujourd’hui sa dernière-née, INfluence, une gamme de centrales de détection et de mise en sécurité de nouvelle génération. Celle-ci mise sur la connectivité et offre à l’utilisateur une exploitation intuitive et extrêmement conviviale. Ergonomique et modulaire INfluence profite d’une interface homme-machine repensée. L’environnement graphique, très intuitif, favorise une navigation simple et rapide. Son écran couleur de 7 pouces, 100 % tactile permet un défilement des menus avec fluidité comme sur une tablette, simplifiant encore l’exploitation.
La plus grande force d’INfluence est sa rétrocompatibilité avec la majorité des périphériques déjà installés chez ses clients : détecteurs, déclencheurs manuels, répétiteurs, diffuseurs sonores et lumineux… Ainsi, chaque établissement peut faire évoluer son installation en douceur : l’étendre en cas de besoin ou la moderniser en remplaçant sa centrale sans avoir à modifier en profondeur le câblage ou à remplacer les équipements périphériques.

Pour proposer à ses clients une robustesse numérique, Chubb France a fait la démarche de faire tester la vulnérabilité de sa gamme INfluence par le CNPP (Centre national de prévention et de protection), tandis que son écoconception a fait l’objet d’un Passeport Environnemental Produit (PEP), délivré par l’association P.E.P. sur la base d’une étude du bureau Veritas. L’ensemble des produits de la gamme a fait l’objet des tests de conformité et d’associativité pour être certifié NF-SSI.

Avec près de 4000 collaborateurs et un important réseau d'agences locales, Chubb en  France accompagne 300 000 clients par an. Chubb France propose son expertise en détection et extinction d'incendie, en protection et formation incendie, Chubb Delta en sécurité électronique, Cemis en détection d'incendie multimarques.
 
 

1 Source : Statistiques des services d’incendie et de secours – édition 2021
Chubb est un fournisseur leader de solutions et de services de sécurité incendie et de sécurité électronique pour les clients du monde entier. Nous protégeons les personnes et les biens depuis plus de 200 ans. Aujourd’hui, nos 14 000 employés répartis dans 250 agences dans 17 pays travaillent à rendre le monde plus sûr, à protéger les personnes et à assurer la tranquillité d’esprit. Nos services en matière de sécurité d’incendie, de sécurité électronique et de surveillance couvrent plus de 1,3 million de sites dans le monde. Chubb fait partie de Carrier Global Corporation, le principal fournisseur mondial de solutions pour des bâtiments sains, sûrs, durables et intelligents ; et de chaîne du froid. 

samedi

Ce qu’il faut retenir du Beauvau de la sécurité

 


Près d’un an après l’affaire Michel Zecler, Emmanuel Macron a clôturé le Beauvau de la sécurité avec quelques annonces. Entre-temps, ce cycle de conférences s’est éloigné de la thématique initiale – les violences illégitimes – pour tenter d’embrasser l’ensemble des préoccupations des agents de la Place Beauvau. Mais avec la proximité de l’élection présidentielle, l’exercice ressemble finalement plus à une ébauche de programme.

Qu’a donc dit le président? D’abord, la promesse d’un allègement de la procédure pénale, avec le rappel de la suppression des rappels à la loi. Comment? En faisant une “simplification drastique des cadres d'enquête” via une future loi de programmation qui devra être aussi “une loi de modernisation numérique”. Beaucoup plus concret, le chef de l’Etat promet également de doubler dans les dix ans la présence des policiers et des gendarmes sur la voie publique. Une promesse qui s’annonce déjà ardue et qui s’adresse d’abord aux policiers, avec la refonte de leurs cycles horaires. Pour les gendarmes, on se demande bien comment l’exécutif pourra tenir cet engagement alors que les escadrons et les brigadiers de départementale ne chôment pas. Sans compter l’arrêt européen sur le temps de travail qui risque encore de compliquer les choses.

La suite des annonces laisse dubitatif: pour l’intégration de la formation OPJ à la formation initiale, il va falloir trouver du temps. Le chef de l’Etat propose également la création d’un centre de formation dédié aux gendarmes et aux policiers sur le maintien de l’ordre, oubliant qu’il existe déjà Saint-Astier, d’augmenter la réserve de l’Arme de 20.000 personnes alors qu’on peine déjà à la financer. Bouclant la boucle du Beauvau de la sécurité, Emmanuel Macron a fini son discours sur la question du contrôle en proposant la publication des rapports de l’IGPN et de l’IGGN – leurs rapports annuels sont déjà publics – et en prônant la création d’une instance de contrôle parlementaire.

(L'Essor de la Gendarmerie nationale)

mercredi

Un point en direct sur la vision scientifique du SARS-COV2 selon l'Académie des sciences le 22 septembre à 17h

Lettre électronique d'information de l'Académie des sciences
Numéro spécial Séance COVID-19

Nous vous invitons à assister en direct à la cinquième séance exceptionnelle organisée par l'Académie des sciences sur la maladie à coronavirus COVID-19. Cette conférence 100 % digitale est gratuite et ouverte à tous. Pour y participer et poser vos questions, rendez-vous mercredi 22 septembre de 17h à 18h45 sur notre chaîne Youtube.

Quatre experts de la COVID-19, présentés par Pascale Cossart, membre et Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, professeur à l'Institut Pasteur, donnent chacun leur point de vue par un exposé de 12 minutes. Ces exposés sont chacun suivis de 8 minutes de questions par les internautes. Une table ronde de 15 minutes au cours de laquelle les internautes pourront encore poser des questions aux orateurs, clôturera la séance.

• De 17h à 17h20 - "Le point sur l’épidémiologie de la COVID-19"
Vittoria Colizza, directrice de recherche Inserm, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (Inserm/Sorbonne Université)

• De 17h20 à 18h - "Le point sur les médicaments contre la COVID-19"
---> De 17h20 à 17h40 - Les antiviraux directs
Bruno Canard, directeur de recherche CNRS, université Aix-Marseille
---> De 17h40 à 18h - Antiviraux : du cahier des charges à l’essai clinique
Benoit Déprez, professeur, directeur scientifique de l’Institut Pasteur de Lille

• De 18h à 18h20 - "Le point sur la vaccination contre la COVID-19"
Alain Fischer, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des sciences

• De 18h20 à 18h45 - Conclusions - Questions-réponses aux orateurs

--> SUIVRE LA SÉANCE 

Délégation à l'information scientifique et à la communication de l'Académie des sciences
Pour nous contacter / Send questions to contact@academie-sciences.fr
Vous voulez vous désabonner ? / If you want to unsubscribe Cliquez ici - Click here

mardi

Selon INTERPOL, les escroqueries instrumentalisant le vaccin contre la COVID-19 se développent dans 40 pays

Les escrocs se font passer pour des fabricants de vaccins ou des autorités chargées de superviser la distribution des vaccins, selon INTERPOL.

 



INTERPOL a lancé une alerte mondiale concernant des groupes criminels organisés qui ciblent les gouvernements avec de fausses offres de vente de vaccins COVID-19. L’avertissement a été diffusé aux 194 pays membres d’INTERPOL après que l’organisation internationale chargée de l’application de la loi a enregistré une soixantaine de cas dans 40 pays. Les escrocs ont ciblé des employés d’hôpitaux et de ministères de la Santé, proposant de vendre des vaccins COVID-19 dont la distribution a été approuvée dans leurs pays respectifs. Pour tromper leurs cibles, les cybercriminels se sont fait passer pour des représentants des fabricants de vaccins ou des autorités gouvernementales responsables de la distribution des vaccins.

Des cibles contactées par téléphone

Pour tenter de conclure l’affaire frauduleuse, les escrocs ont ciblé les comptes de messagerie professionnelle et personnelle de leurs cibles et ont même essayé de les contacter par téléphone, en faisant du démarchage téléphonique et en vantant les mérites des faux vaccins. Il convient de noter que l’achat de vaccins est négocié soit au niveau gouvernemental, soit, dans le cas de l’Union européenne (UE), par une équipe de négociation conjointe spéciale. Ainsi, la tactique des escrocs devrait éveiller des soupçons. Les fabricants de vaccins ont également joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la mise en garde, puisqu’INTERPOL l’a basée sur les informations fournies par les fabricants, mettant en évidence d’autres stratégies utilisées par les escrocs, comme l’utilisation de faux sites Web et de faux comptes de médias sociaux.

« Comme nous le constatons avec la cybercriminalité, c’est généralement le secteur privé qui dispose du plus d’informations sur les attaques et les tendances, ce qui est exactement ce qui s’est passé avec ces tentatives d’escroquerie aux vaccins. Même lorsqu’une escroquerie échoue, il est important qu’elle soit signalée à la police afin que des liens éventuels puissent être établis et aussi, comme dans le cas de l’alerte diffusée par INTERPOL, pour avertir les services chargés de l’application de la loi de ces menaces », a déclaré le Secrétaire Général d’INTERPOL, M. Jürgen Stock.

Protéger le processus de diffusion des vaccins

M. Stock a ensuite souligné qu’avec la pandémie qui fait rage et les pays qui tentent toujours de vacciner rapidement et en toute sécurité leurs citoyens, il est essentiel que le processus de diffusion des vaccins soit protégé depuis le début du processus de fabrication jusqu’à la livraison des vaccins. Au début de l’année, INTERPOL et le Homeland Security Investigations (HSI) des États-Unis ont publié un avis commun mettant en garde contre l’achat de faux vaccins et traitements COVID-19. Les cybercriminels ont été extrêmement actifs à tous les stades de la pandémie, s’attaquant aussi bien à des personnes ordinaires qu’à diverses sociétés pharmaceutiques et organisations gouvernementales impliquées dans le processus de développement, d’approbation et de déploiement des vaccins.

Au cours de l’année écoulée, les cybercriminels ont déployé toute une série d’escroqueries liées au vaccin COVID-19, ont piraté un laboratoire de recherche de l’Université d’Oxford impliqué dans la recherche de moyens de lutte contre la pandémie de COVID-19, et ont même compromis l’Agence européenne des médicaments, puis divulgué des documents volés sur les vaccins. Une occasion de plus de constater combien la crise actuelle a eu un effet démultiplicateur sur les cyber-attaques, appelant à des mesures de sécurité renforcées.


communiqué de Benoit Grunemwald

Expert en Cyber sécurité chez ESET France

IDS est présent au SESAP et à IT & IT Security meetings de Cannes : retour sur les rendez-vous d'ici quelques jours



 

vendredi

Afghanistan : retour au moyen-âge, avec les outils les plus modernes.

Nous ne reviendrons pas sur ce nouvel échec américain dont les conséquences seront lourdes à porter pour plusieurs dizaines d'années.

Rappelons-nous qu'aucun envahisseur extérieur n'a jamais réussi à dominer l'Afghanistan : ni les anglais en 1919, ni les russes en 1979, ni les coalisés autour de l'Amérique après 2001. Les afghans, quelque soit leur bord, ne sont pas des soldats - ils privilégient la fuite à toute forme d'engagement intense - mais excellent dans la guerre de guérilla, surtout à trente contre un. Les américains n'ont pas retenu les leçons de 1975 au Viet-Nam (et d'autres plus anciens - même dans la France de 1940, en Indochine, en Algérie, en ex-Yougoslavie etc etc etc et maintenant dans la bandes sahélo-saharienne). Instruire et équiper même de neuf une armée du tiers-monde, ça revient juste à augmenter les possibilités de l'ennemi en hommes et en matériel. La guerre asymétrique ne se gagne pas avec des moyens conventionnels quels que soient leur importance. Mao l'écrivait déjà... Il a suffi aux talibans de promettre l'impunité aux déserteurs et autres supports de l'ancien régime pour gagner sans presque combattre.

(© CNBC)

Dans la débandade ambiante, les insurgés vainqueurs récupèrent quelques tonnes de matériel militaire et d'armement. Pour les armes légères et les pick-ups, ça ne change pas grand'chose, ils avaient déjà. Pour les matériels plus sophistiqués, ces derniers ne devraient pas voler ou rouler bien longtemps faute de savoir les manier et les maintenir en condition opérationnelle sans pièces détachées. Ce sont juste quelques tas de dollars partis en fumée au profit plus du complexe militaro-industriel que de l'ennemi.

Il n'en est pas de même pour les systèmes informatiques, et notamment les systèmes de traçage biométriques et les fichiers de personnes : là, les talib's savent faire - il suffit de mesurer leur efficacité en communication sur les réseaux pour s'en faire une idée.

Notre confère DATANEWS le précise dans cet excellent article, nous citons :

"Les Afghans effacent rapidement leurs traces numériques, à présent que les données publiques tombent entre les mains des Talibans

En Afghanistan, on craint que les instances publiques et les organisations d'aide ne parviennent pas à sécuriser à temps les bases de données. Il en résulterait que les citoyens seraient vulnérables aux attaques des Talibans.

Des milliers d'Afghans, qui tentent de mettre les membres de leur famille en sécurité, après que les Talibans aient repris le pouvoir dans leur pays, ont un souci supplémentaire: leur historique numérique et les bases de données biométriques récemment créées pourraient servir pour les détecter et les arrêter.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre les restrictions 'préoccupantes' des droits de l'homme et contre les injustices faites aux jeunes filles et aux femmes. Chez Amnesty International, on déclarait lundi que des milliers d'Afghans - parmi lesquels des académiciens, des journalistes et des activistes - courent 'de graves risques de représailles de la part des Talibans', malgré les paroles apaisantes tenues par le groupe fondamentaliste.
" (...) 

(Lire la suite ici)

Les autorités américaines feraient sans doute bien de pirater leurs propres systèmes à distance pour en effacer tout contenu. Ils ont les codes, cela ne paraît pas bien difficile.

Pour les jeunes afghans qui ont posté des textes, images et des goûts musicaux sur les réseaux sociaux, lesquels sont devenus brutalement politiquement incorrects, il ne leur reste plus qu'à effacer un par un leur contenu et supprimer leurs comptes de leurs appareils susceptibles d'être saisis par la police religieuse et de les mener à la prison, à la torture ou au peloton.

Pauvre pays.

Mais cela donne à réfléchir : si un jour nos propres systèmes et nos bases de données, conçues à l'origine dans un but plus ou moins vertueux, tombent entre des mains de dirigeants hostiles... A vos claviers, nettoyez, nettoyez ! (le contenu restera cependant à Mountain View, Redmond ou Menlo mais c'est mieux que rien).


dimanche

EXPOPROTECTION SÉCURITÉ 2021 - LE NOUVEAU RENDEZ-VOUS DES PROFESSIONNELS DE LA SURETÉ-SÉCURITÉ !

 

Nouveau nom, nouveau positionnement, nouvelle formule…, Expoprotection Sécurité remplace, en 2021, le salon APS. Organisé du 28 au 30 septembre 2021 à Paris – Porte de Versailles (Pavillon 5), Expoprotection Sécurité s’impose comme le rendez-vous incontournable de la rentrée ; une offre unique couvrant trois grands secteurs : Sûreté-sécurité - Prévention et protection incendie – Cyberprévention ; un rendez-vous innovant et hybride, mariant physique et online, pour faire vivre aux participants, exposants comme visiteurs une expérience inédite, avant, pendant et après le salon.

DU 28 AU 30 SEPTEMBRE 2021

PARIS-PORTE DE VERSAILLES – PAVILLON 5

 

 

À propos du Salon Expoprotection-Sécurité

www.expoprotection-securite.com

Expoprotection Sécurité est l’évènement des experts de la sûreté et de la sécurité qui rassemble les meilleurs spécialistes français et européens, les équipements et les solutions les plus innovants, qui associe conférences et rencontres, à Paris et Online.

vendredi

Les polices municipales en Île-de-France

L’Institut Paris Region enrichit son système d’information géographique (SIG) avec de nouvelles données sur la sécurité en Île-de-France. Piloté par la mission Prévention sécurité, ce travail consiste, dans un premier temps, à mieux visualiser l’imbrication et l’articulation entre les différents services dédiés à la sécurité publique au sein de la région et à différentes échelles. Ces données géolocalisées viennent compléter plusieurs travaux portant, notamment, sur les enjeux de gouvernance de la sécurité publique, ou encore sur le développement des polices municipales.


En Île-de-France, les polices municipales se développent de façon continue. En 2019, elles comptaient 4 274 agents (polices intercommunales incluses) répartis sur l’ensemble du territoire, plus spécifiquement en petite couronne. D’après un dernier décompte, 34 % des villes de la région sont ainsi dotées d’une police municipale. En ne prenant pas en compte les villes de moins de 2 000 habitants, la proportion atteint alors les 76 %. Les polices intercommunales sont, quant à elles, beaucoup moins répandues, mais il est intéressant de noter qu’elles recouvrent des modèles et des réalités plurielles (nombre d’agents, domaines d’intervention, etc.).

Ce SIG a vocation à évoluer. En 2021, de nouvelles données seront proposées (comparaisons nationales) et certaines seront actualisées, notamment suite à la création de la police municipale de la ville de Paris, qui deviendra alors la plus grande police municipale de France.

jeudi

Pénalisation de la géolocalisation sans accord ou information des intéressés : le point d'Agora news

 

AU NOM DE LA LOI
Pénalisation de la géolocalisation sans accord ou information des intéressés 
La loi sur les violences faites aux femmes contient une disposition pénale qui interdit de porter atteinte à l’intimité de la vie privée en enregistrant la géolocalisation d’une personne sans son accord. La peine est lourde un an d’emprisonnement et/ou 45.000 euros d’amende.
 
Cette disposition peut s’appliquer également dans certaines conditions à la géolocalisation des salariés.

Animé par Thibault du Manoir de Juaye

Une émission Agora Médias
Editeur pour Agora Médias : Michaël Lejard
Voir l'émission

mardi

 source : https://www.ihedn-arparisidf.org/2020/10/12/conference-de-xavier-raufer-en-novembre-en-visioconference/

Conférence de Xavier Raufer sur “impact de la Covid sur la criminalité” en visioconférence ce mercredi 28 octobre à 19h

Conférence de Xavier Raufer 
L’impact de la Covid sur la criminalité
le mercredi 28 octobre à 19h en visioconférence

Pour vous inscrire gratuitement, cliquez ICI
La physique expérimente sous “cloches à vide” : par exemple la propagation du son. Méthode inaccessible aux sciences humaines, surtout à échelle planétaire. Un pays entier – Un continent même, sous “cloche à vide “? Les artères, espaces urbains ou ruraux d’un pays ; ses côtes et mers, vides d’hommes, soixante jours durant ? Impossible. Or le confinement du printemps 2020 l’imposa à la moitié de la planète. Inouï : la France n’a jamais rien subi de tel – sauf au début de l’occupation allemande (juin-juillet 1940). Immense et inespéré laboratoire, ce monde “sous cloche” a permis de riches observations notamment en criminologie. Tel sera le thème de la conférence.
  • Docteur en géographie/géopolitique, Université Paris-Sorbonne (spécialité : géopolitique de l’illicite)
  • Master en histoire contemporaine, Université de Marne-la-Vallée

CNAM – Conservatoire national des Arts & Métiers – Pôle sécurité-défense
Master national de criminologie : directeur de recherches

vendredi

Gendarmerie : Vers un « GIGN 3.0 », avec un effectif de 1000 militaires

 PAR  · 8 OCTOBRE 2020