PAR LAURENT LAGNEAU · 8 OCTOBRE 2020
Le 5 octobre, appelé à prendre la direction du Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire
[COSSEN], le général Laurent Phélip a passé les rênes du Groupe d’intervention de la
Gendarmerie nationale [GIGN] au général Ghislain Réty. Un retour aux sources pour cet ancien patron
du groupement de la gendarmerie de la Gironde et désormais ex-chef d’état-major du centre
des opérations Covid-19 puisqu’il fut déjà affecté à cette unité à deux reprises, en 1995/2001
en tant qu’officier puis commandement adjoint, puis 2007/2013, en qualité de chef des opérations.
traversé une « période un peu difficile« . « On va passer à un GIGN 3.0 avec plus de 1.000 hommes
et femmes », a-t-il dit, lors de sa prise de commandement.
Depuis sa création, en 1974, l’unité d’élite de la gendarmerie a connu plusieurs évolutions.
Depuis sa création, en 1974, l’unité d’élite de la gendarmerie a connu plusieurs évolutions.
Dans un premier temps, il fut décidé de fusionner les groupes qui la composaient jusqu’alors,
à savoir GIGN 1, héritier de l’Équipe commando régionale d’intervention, et GIGN 4,
formé au sein de l’escadron 9/11 parachutiste de gendarmerie mobile.