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mardi

Air et Espace : Succès du 19ème lancement de Vega, mise en orbite de Pléiades NEO 4 et de 4 Cubesats

Dans la nuit du 16 au 17 août 2021, Vega lancé depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG), port spatial de l’Europe, a parfaitement réussi sa mission en mettant en orbite Pléiades Neo 4, pour le compte d’Airbus Defence and Space, et quatre CubeSats, trois pour le compte de l’Agence spatiale européenne (ESA) et un pour le compte de la start-up française Unseenlabs. Ce lancement est le troisième de 2021 au CSG, le deuxième de l’année pour Vega et le 19ème de ce lanceur, depuis son premier décollage au CSG, en 2012.

(© photo CNES)

D’une masse au lancement de 922 kilos, Pléiades Neo 4 rejoint Neo 3 lancé en avril dernier également par Vega depuis le CSG. Il est le deuxième des quatre satellites d’une constellation d’observation de la Terre d’avant-garde. D’une résolution de 30 cm et d’une capacité de géolocalisation la plus précise qui soit, leur réactivité en sera plus performante, de cinq fois par rapport aux constellations existantes. Elle permettra d’effectuer des acquisitions urgentes dans un délai de 30 à 40 minutes pour répondre aux situations les plus critiques, comme par exemple les catastrophes naturelles. Elle sera exploitée également pour des applications de cartographie, d’urbanisme et de défense. La durée de vie de Pléiades Neo 4 est estimée à dix ans.

LEDSAT est un CubeSat de 1U qui servira, pour le compte de l’ESA dans le cadre de son programme « Fly Your Satellite ! », à étudier les performances d’une technologie basée sur des lampes LED (Light Emitting Diodes) pour le suivi optique autonome des satellites en orbite basse.

RADCUBE est un CubeSat de 3U qui servira, pour le compte de l’ESA, à valider des technologies miniaturisées d’instruments destinés à mesurer, in situ, le rayonnement spatial et l’environnement du champ magnétique en orbite basse à des fins de surveillance de la météo spatiale.

SUNSTORM est un Cubesat de 2U qui servira, pour le compte de l’ESA, à détecter les impulsions de rayons X produites par les éjections de masse coronale (EMC), lors desquelles plusieurs centaines de millions de tonnes de matière sont expulsées de la surface du Soleil, grâce à un spectromètre solaire à rayons X innovant.

BRO-4 est un CubeSat de 6U développé par la start-up française Unseenlabs. Il fait partie de la constellation BRO (Breizh Reconnaissance Orbiter), et offrira un service de veille du spectre et de renseignement électromagnétique pour la surveillance du trafic maritime.

À l’issue de ce succès, Philippe Baptiste, Président Directeur Général du CNES, a déclaré : « Ce nouveau succès de Vega est une très grande satisfaction pour les équipes du CNES, de l’ESA, d’Arianespace, de l’ASI, d’AVIO, ainsi que celles de nos clients et partenaires. Équipes toutes très investies sur ce lancement que je tiens à féliciter et à remercier pour leur professionnalisme et leur savoir-faire. »


Les avancées pour la défense restent bien évidemment discrètes.

Arsenalisation de l'espace

La militarisation de l'espace se structure, conformément aux annonces faites par le MinArm. Cependant il est à prévoir que le processus d'installation du nouveau commandement à Toulouse prendra quelques années...

Arrêté du 3 septembre 2019 portant création et organisation du commandement de l'espace

NOR: ARMD1925270A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2019/9/3/ARMD1925270A/jo/texte

La ministre des armées,
Vu le code de la défense ;
Vu l'arrêté du 27 avril 2014 modifié portant organisation de l'état-major de l'armée de l'air et des organismes directement subordonnés au chef d'état-major de l'armée de l'air ;
Vu l'arrêté du 25 février 2015 modifié relatif aux organismes militaires à vocation opérationnelle rattachés au ministre de la défense, au chef d'état-major des armées et aux chefs d'état-major d'armée ;
Vu l'arrêté du 20 mars 2015 modifié portant organisation de l'état-major des armées et fixant la liste des commandements, services et organismes relevant du chef d'état-major des armées ou de l'état-major des armées ;
Vu l'arrêté du 22 décembre 2015 portant organisation du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes ;
Vu l'avis du comité technique ministériel du ministère de la défense et des anciens combattants en date du 3 juillet 2019,
Arrête :

Article 1

Le commandement de l'espace est un organisme à vocation interarmées.
Il est commandé par un officier général qui prend le titre de commandant de l'espace. Il dispose d'un adjoint, officier général, qui le supplée en cas d'absence ou d'empêchement.
Le commandant de l'espace reçoit des directives fonctionnelles du chef d'état-major des armées. Le chef d'état-major de l'armée de l'air en exerce le commandement organique.

Article 2

Le commandement de l'espace participe, au profit du chef d'état-major des armées, à l'élaboration de la politique spatiale militaire et est chargé de sa mise en œuvre.
A ce titre, le commandement de l'espace est chargé, en fonction des directives qu'il reçoit du chef d'état-major des armées :
1° De recueillir les besoins des armées en matière de capacités spatiales de défense et de proposer au chef d'état-major des armées les arbitrages dans ce domaine ;
2° De proposer au chef d'état-major des armées l'expression de besoin des armées en capacités de maîtrise de l'espace ;
3° De contribuer à la mise en œuvre de la stratégie d'acquisition des capacités spatiales de défense ;
4° De participer à l'élaboration et à la conduite des coopérations européennes et internationales dans le domaine spatial de défense ;
5° De conseiller le chef d'état-major des armées et les organismes des armées en leur apportant son expertise sur les questions spatiales militaires. A cet égard, il contribue au respect par l'Etat français de ses engagements internationaux dans le domaine spatial ;
6° D'apporter son concours à l'ensemble des organismes du ministère de la défense ou, pour l'exercice des missions d'intérêt général nécessitant son intervention, au profit d'organismes extérieurs au ministère ;
7° De contribuer, dans le domaine de la maîtrise des armements, à la préservation des intérêts de la défense en matière de capacités spatiales de défense et de liberté d'exploration et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique ;
8° De participer à la maîtrise de l'environnement spatial.

Article 3

Le commandement de l'espace met en œuvre des mesures concourant à la préservation de la liberté d'accès et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique.
A ce titre, il :
1° Contribue aux travaux d'élaboration des plans d'opérations spatiales militaires conduits par l'état-major des armées ;
2° Est responsable de l'établissement de la connaissance de la situation spatiale. Dans ce cadre, il rend compte au chef d'état-major des armées de l'état des moyens contribuant à cette mission ;
3° Concourt à la diffusion de l'alerte aux populations en cas de danger spatial inopiné ;
4° Exerce le contrôle opérationnel des plateformes spatiales militaires et des capacités militaires concourant aux mesures de préservation de la liberté d'accès et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique. Dans le domaine de l'appui spatial aux opérations, il exerce cette responsabilité dans le cadre des orientations qui lui sont fixées par les autorités militaires responsables de la mise en œuvre des charges utiles. Il peut coordonner l'emploi de moyens civils dans le cadre des opérations spatiales militaires ;
5° Met en œuvre le centre de commandement et de contrôle des opérations spatiales, capacité permanente de commandement et de contrôle des opérations spatiales menées dans un cadre national, interallié ou international, sur lequel il a autorité.

Article 4

Le commandement de l'espace :
1° Est responsable de la mise en œuvre des contrats opérationnels « espace » qui lui sont confiés ;
2° Est responsable de la mise en condition opérationnelle des unités et formations du commandement de l'espace ;
3° Est associé aux travaux relatifs à la doctrine d'emploi des capacités spatiales de défense et anime le processus de retour d'expérience dans le domaine spatial ;
4° Est chargé dans son domaine de compétence de l'application de la politique définie par l'état-major de l'armée de l'air en matière de maîtrise des risques.

Article 5

Le commandement de l'espace comprend :
1° Un niveau de direction, chargé d'assurer la contribution à l'élaboration de la politique spatiale militaire et d'exercer le commandement organique dans les domaines de sa compétence ;
2° La brigade aérienne des opérations spatiales, qui comprend le centre de commandement et de contrôle des opérations spatiales ainsi que des unités spécialisées et centres experts concourant à l'établissement de la situation spatiale et à la préservation de la liberté d'accès et d'utilisation de l'espace extra-atmosphérique.

Article 6

L'organisation, les modalités de fonctionnement du commandement de l'espace et la liste des organismes qui lui sont rattachés sont fixées par instruction du chef d'état-major de l'armée de l'air, prise après approbation du chef d'état-major des armées.

Article 7

I. - L'arrêté du 25 février 2015 susvisé est modifié ainsi qu'il suit :
1° Au II de l'article 1er, les 11° et 12° sont abrogés ;
2° Le I de l'article 4 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« 4° Le commandement et les formations de l'espace ».
II. - Au 1° du II de l'annexe de l'arrêté du 20 mars 2015 susvisé, le d est abrogé.
III. - Le 3° de l'article 2 de l'arrêté du 22 décembre 2015 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« 3° Des unités spécialisées et des centres experts concourant à la préparation, la mise en œuvre et à la conduite de la défense aérienne et des opérations aériennes ».

Article 8

L'arrêté du 7 juillet 2010 portant création du commandement interarmées de l'espace et modifiant l'arrêté du 16 février 2010 portant organisation de l'état-major des armées et fixant la liste des autorités et organismes directement subordonnés au chef d'état-major des armées est abrogé.

Article 9

Le chef d'état-major des armées et le chef d'état-major de l'armée de l'air sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 3 septembre 2019.

Florence Parly

En lire plus :

La France s’engage à promouvoir un cyberespace stable, fondé sur la confiance et le respect du droit international

  • Florence Parly, ministre des Armées, a pris l’initiative de réunir ses experts juridiques pour établir un rapport concernant l’application du droit international aux opérations dans le cyberespace, en temps de paix et en temps de conflit.
  • La France réaffirme sa volonté de coopérer au niveau international pour sécuriser le cyberespace.
Porté au sein du ministère des Armées par le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) et la Direction des affaires juridiques (DAJ), en lien avec la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), ce rapport précise la position française sur l’application du droit international aux opérations militaires dans le cyberespace. Il conforte l’engagement constant de la France en faveur du respect du droit international existant, y compris dans le domaine cyber. La France veut ainsi témoigner de son exemplarité et de sa transparence dans un contexte international où de nombreux acteurs entretiennent parfois un discours ambigu sur ces sujets.
Ce rapport poursuit 3 objectifs :
  • Eclairer les travaux des experts gouvernementaux réunis par l’organisation des Nations unies, qui vont s’ouvrir pour un nouveau cycle de discussions ;
  • Rappeler et illustrer l’application du droit international, dont la Charte des Nations unies et le droit international humanitaire à l’usage des technologies de l’information et de la communication en temps de paix et en temps de conflit armé ;
  • Réduire les risques d’incompréhension ou d’escalade non maîtrisée et contribuer à une lecture du corpus juridique existant cohérente avec l’objectif d’un cyberespace pacifique et sûr.
Ce document fondateur est nécessaire, au moment où les négociations sur les enjeux de cybersécurité, qui aborderont largement la question de l’application du droit international dans le cyberspace, reprennent à l’ONU. La France entend ainsi stimuler le débat entre les Etats.
Prolongeant les réflexions portées, d’une part par la stratégie nationale de cyberdéfense publiée par le secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN) en février 2018, et d’autre part par la doctrine en lutte informatique offensive à des fins militaires et par la politique ministérielle de lutte informatique défensive présentées par la ministre des Armées en janvier dernier, ce rapport s’inscrit dans la continuité de l’engagement pris par Florence Parly de
préparer pleinement la France aux conflits du XXIe siècle.
Jean-Pierre TROADEC
_____________________
  • Retrouvez ici le rapport du ministère des Armées ici.
  • Et si vous n’avez que 5 minutes, retrouvez le résumé ici.
_____________________
Pour aller plus loin /// Retrouvez ici :
1 - La doctrine militaire de lutte informatique offensive (Ministère des Armées) : ici
2 - La politique ministérielle de lutte informatique défensive (Ministère des Armées) : ici
3 - La revue stratégique de cyberdéfense (SGDSN) : ici
4 - L’appel de Paris - lancé par le Président de la République française – pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace : ici
5 - Le discours de Florence Parly du 18 février 2019, annonçant la doctrine militaire de lutte informatique offensive : ici
6 - Le communique de presse du 18 février 2019 résumant les annonces : ici

dimanche

La ministre des Armées présente la stratégie spatiale de défense


Florence Parly, ministre des Armées, s'est rendue jeudi 25 juillet 2019 au Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), situé sur la Base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. Accompagnée de Joël Barre, Délégué général pour l’armement (DGA) et du général d'armée aérienne Philippe Lavigne, Chef d’état-major de l’armée de l’Air (CEMAA), elle a présenté la stratégie spatiale de défense française, à la suite de l’annonce de la création d’un commandement de l’espace par le Président de la République, le 13 juillet dernier.

Florence Parly lors de son intervention sur BA 942

La ministre l'a rappelé lors de son discours, l'espace est « la dernière frontière que nous devons franchir, le dernier domaine à investir » et alors que « nos alliés et nos adversaires militarisent l'espace » et qu' « à cette arsenalisation rampantes, s'ajoutent les risques liés à la démocratisation de l'accès à l'espace - le New Space - [...] nous devons agir » car « c'est de notre indépendance qu'il s'agit, de notre liberté d'appréciation, d'accès et d'action dans l'espace qui est en jeu » .

C'est la raison pour laquelle le Président de la République a souhaité que la France se dote d'une véritable stratégie spatiale, tel qu'il l'a réaffirmé dans son discours du 13 juillet 2019. Lors de son allocution à Lyon, ce jeudi 25 juillet, la ministre a présenté, les axes de notre nouvelle stratégie spatiale.

Plusieurs axes constituent l’armature de cette nouvelle stratégie :

1. Un nouveau commandement de l'espace sera créé le 1er septembre.
Il succédera au Commandement interarmées de l'espace (CIE) et sera placé sous l'autorité de l'armée de l'Air. Doté d'une équipe de 220 personnes, qui montera en puissance sur la durée de la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, le commandement de l'espace sera chargé de rédiger une doctrine des opérations dans l'espace et de mettre en œuvre les capacités spatiales de défense. Depuis Toulouse, centre opérationnel du Centre National d’Etudes Spatiales, il aura également pour rôle de fédérer et coordonner tous les moyens consacrés au domaine spatial de défense. C'est également là-bas, que sera basé le centre opérationnel du commandement de l'espace. Cette localisation devra permettre de « développer les synergies : avec acteurs privés et le CNES ». À terme, le centre conduira l'ensemble des opérations spatiales sous les ordres du chef d'état-major des armées et en lien avec le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

C'est également à Toulouse, qu'un campus spatial sera constitué autour du centre des opérations, un Space Lab - laboratoire innovant du spatial de défense en collaboration avec la DGA et le CNES. Sera également créée en France une Académie de l'espace pour « fédérer toutes les formations du ministère et susciter les vocations et favoriser les carrières spatiales ».

2. Évolution du cadre juridique
A l'heure où l'espace devient un enjeu de sécurité nationale, la loi doit évoluer et intégrer la spécificité des opérations spatiales militaires. Ainsi, un avant-projet de loi destiné à modifier le cadre juridique posé par la loi du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales sera proposé d'ici la fin d'année 2019, guidé par deux principes : libérer nos armées et protéger nos capacités. Pour cela, le ministère des Armées assumera la fonction d'opérateur spatial, afin d'avoir une autonomie d'action pour protéger pleinement nos intérêts de défense et ceux de la nation.

3. Renouvellement des capacités
Si la ministre a rappelé que « nous ne sommes en aucun cas engagés dans une course aux armements », l'espace est, cependant, un nouveau front à défendre. C’est à ce titre, que les capacités de défense spatiales de la France doivent être perfectionnées et renouvelées. Florence Parly a annoncé le lancement d'un nouveau programme d'armement nommé « Maîtrise de l'Espace» qui intégrera deux volets: la surveillance et la défense active. Sur la durée de cette LPM, cet effort va représenter 700 millions d'euros supplémentaires, en complément des 3.6 milliards d'euros déjà prévus pour le renouvellement complet des capacités satellitaires.



Le Centre Opérationnel de Surveillance Militaire des Objets Spatiaux
Le centre COSMOS a été visité ce 25 juillet par la ministre des armées, la presse autorisée pour la première fois à pénétrer dans ce sanctuaire sécurité, de la Base aérienne de Lyon Mont-Verdun.

COSMOS, dans son activité reprends les missions de la division surveillance de l’espace (DSE). Le COSMOS est donc en charge de l’établissement et de l’exploitation de la situation spatiale au profit des opérations aériennes. Il vient donc en appui des forces pour le rythme des opérations, la précision et l’efficacité des missions avec l’intégration de moyens tels que la veille spatiale, la détection, l'analyse et l'orientation des capteurs.
Ecrans dans le centre COSMOS (les écrans étaient autorisés à la prise de vue, affichant infos non classifiées)

Par ailleurs, il concourt à la protection des populations face aux rentrées atmosphériques à risques (RAR) en développant une capacité d’anticipation des événements spatiaux majeurs. Enfin, il offre ses services à la communauté spatiale internationale et au secteur privé.

Pour répondre à ces missions, le CDAOA dispose d’une capacité nationale de détection et de suivi des gros objets en orbite basse (entre 400 km et 1000 km) grâce au radar GRAVES. Cette capacité est complétée par les radars SATAM qui permettent d’affiner la trajectoire des objets détectés par GRAVES. Officiellement la question des Phénomènes aérospatiaux non identifiés (ovnis) n’est pas prise en compte. Officieusement il peut bien entendu y avoir des signalements. Rappelons que les PANs sont étudiés au sein du Centre spatial de Toulouse, au sein des services du GEIPAN et que ce dernier est en relation logique, officielle et affichée, via le CNES, avec COSMOS. Les ovnis une affaire purement militaire ? Affaire à suivre.



À gauche : général d’armée aérienne Philippe Lavigne, Chef d’état-major de l’Armée de l’air, À droite : colonel Arnaud Bourguignon, commandant la base aérienne 942 Lyon Mont-Verdun. Au centre Florence Parly.

Jean-Pierre TROADEC

Clichés et vidéo JP Troadec