La responsable régionale du Centre des Jeunes Cadres de la Sécurité, Laure Tourez, avec à gauche Dominique Legrand président de l'AN2V
et à droite le directeur de l'ENSP.
C'est sur ce thème que l'AN2V (Association Nationale de Vidéoprotection) a animé un atelier débat le 17 décembre dernier, à l'invitation du Club des Jeunes Cadres en Sûreté, dans les locaux prestigieux de l'Ecole Nationale Supérieure de Police, à Saint-Cyr au Mont d'Or, sur les hauteurs de Lyon.
C'est Dominique Legrand, président de l'Association Nationale de Vidéoprotection, basée à Lyon, qui anima l'atelier. Dominique Legrand est un expert reconnu en vidéoprotection. Il indique que la reconnaissance faciale est un système technologique qui fonctionne parfaitement bien, mais qu'il faut définir un usage à la française. Cela passe obligatoirement par une décision politique.
Il insiste sur le fait que l'incompréhension qui motive certaines oppositions à la vidéoprotection au titre de la défense des libertés individuelles est fondée sur une mauvaise interprétation du terme "reconnaissance". En effet, dans tous les cas (en tout cas dans nos pays) il ne s'agit pas d'identification des personnes, mais de signalement en temps réel d'un problème (agression, dégradations, etc) et parfois ensuite de suivi de l'itinéraire d'un contrevenant dans un but d'enquête policière dûment encadrée par un magistrat et un officier de Police judiciaire. En aucun cas un fichage ou une reconnaissance, surtout de masse.
La vidéo permet alors d'optimiser le temps d'intervention d'une patrouille pour faire cesser l'agression ou le désordre : signalement quasi-instantané, qualification et levée de doute immédiate, intervention de la patrouille la plus rapprochée au plus rapide... Ce ne sont pas les victimes qui vont s'en plaindre.
A ce titre il préfère le terme de"comparaison faciale" à celui de reconnaissance faciale, popularisé par les media dans un but polémique. En effet, il s'agit d'augmenter les facilités d'investigation et d'intervention des forces de police de gendarmerie, en aucun cas de surveiller les populations.
Deux autres intervenants techniques ont ensuite pris la parole, pour la société Hickvision - producteur de caméras intelligentes et Two-I - logiciels d'Intelligence artificielle appliquée aux flux vidéo.
Jean-Pierre TROADEC et Christophe RÉVILLE
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L'AN2V est une association loi 1901 créée en 2004. C’est un think-tank des technologies de la sécurité, qui a la particularité d’associer à la fois les utilisateurs, les institutionnels et les industriels concernés. Son objectif est de mutualiser les connaissances, de promouvoir les bonnes pratiques et de contribuer à identifier et traiter les blocages au développement de ces technologies. Aujourd’hui, l’association compte plus de 140 fournisseurs membres, représentant l’ensemble de l’écosystème : bureaux d’études, constructeurs, distributeurs, intégrateurs… Plus de 1 000 utilisateurs publics et privés participent à ses travaux.
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La vocation de notre réseau ?
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