Le G7, qui se tenait cette semaine à La Malbaie au Québec, a été le théâtre d'une performance diplomatique comme on en voit peu. Principal protagoniste, le Président américain Donald Trump a dirigé une tragicomédie des plus réussies – ou des plus grotesques, selon les points de vue.
Les tensions de ces derniers jours entre les pays membres suite aux mesures protecionnistes prises par l'administration américaine n'augurait pas d'un sommet de tout repos. Mais de la proposition provocatrice de The Donald d'y réintégrer la Russie – alors même que les Européens venaient d'écarter cette hypothèse – au départ précipité de ce dernier pour Singapour en refusant de signer l'accord final, en passant par les désaccords sur le réchauffement climatique et l'OMC entre autres, rarement le « clan occidental » aura semblé si désordonné. Qu'importe, tandis que le fantasque mais déterminé résident de la Maison Blanche poursuit sa tournée en dispensant encore quelques tweets cinglants sur l'OTAN, le nouveau G6 se cherche une raison et, de l'autre côté du monde, la Russie et la Chine s'esclaffent.
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