131 participants de 23 pays ont annoncé leur présence. Comme toujours, un groupe diversifié de dirigeants politiques et d'experts de l'industrie, de la finance, du monde universitaire et des médias a été invité. La liste des participants est disponible sur: www.bilderbergmeetings.org.
Les principaux sujets de discussion de cette année comprennent:
Le populisme en Europe
Le défi de l'inégalité
L'avenir du travail
L'intelligence artificielle
Les États-Unis à mi-parcours (électoral)
Libre échange
Leadership mondial américain
Russie
L'informatique quantique
Arabie saoudite et Iran
Le monde "post-vérité" (note de JK)
Événements d'actualités
Fondée en 1954, la réunion Bilderberg est une conférence annuelle conçue pour favoriser le dialogue entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Chaque année, entre 120 et 140 responsables politiques et experts de l'industrie, de la finance, du monde universitaire et des médias sont invités à participer à la conférence. Environ les deux tiers des participants viennent d'Europe et le reste de l'Amérique du Nord; environ un quart vient de la politique et du gouvernement et le reste des autres domaines.
La conférence est un forum de discussions informelles sur les principaux problèmes auxquels le monde est confronté. Les réunions sont tenues en vertu de la règle de Chatham House, qui stipule que les participants sont libres d'utiliser les informations reçues, mais ni l'identité ni l'affiliation de l'orateur ou des autres participants ne peuvent être révélées.
Grâce à la nature privée de la réunion, les participants ne sont pas liés par les conventions de leur bureau ou par des positions pré-convenues. En tant que tels, ils peuvent prendre le temps d'écouter, de réfléchir et de recueillir des idées. Il n'y a pas de résultat souhaité, aucun procès-verbal n'est pris et aucun rapport n'est écrit. De plus, aucune résolution n'est proposée, aucun vote n'est pris et aucune déclaration de politique n'est émise.Liste complète des participants
Participants français:
Président du Comité Directeur
Castries, Henri de (FRA), Chairman, Institut MontaigneAutres participants:
Barbizet, Patricia (FRA), President, Temaris & Associés
Blanquer, Jean-Michel (FRA), Minister of National Education, Youth and Community Life
Bouverot, Anne (FRA), Board Member; Former CEO, Morpho
Cazeneuve, Bernard (FRA), Partner, August Debouzy; Former Prime Minister
Émié, Bernard (FRA), Director General, Ministry of the Armed Forces
Patino, Bruno (FRA), Chief Content Officer, Arte France TV
Pouyanné, Patrick (FRA), Chairman and CEO, Total S.A.
Complément d'infoEn 1977, sur TF1, Yves Mourousi parle du groupe Bilderberg, avant 40 ans de silence. Un reportage du journaliste Dominique Bromberger pour TF1 Actualités. Rappelons qu’à l’époque TF1 était une chaîne publique jusqu’à sa privatisation en 1986 sous la présidence de Jacques Chirac.
https://www.youtube.com/watch?v=THv4M-xC-V0
Et la meilleure description du niveau d'information des journalistes ("il n'y a de pire sourd que celui qui ne veux pas entendre").Yves Calvi dans "c dans l'air": "Bilderberg ? ...j'connais pas...et vous...certainement une invention d'un de nos auditeurs..."
https://www.youtube.com/watch?v=FRhF6zPhdTQ
FOCUS :
La règle de Chatham House (en anglais : Chatham House Rule) est une règle utilisée pour réglementer la confidentialité des informations échangées lors d'une réunion. Sa traduction en français est1 :« Quand une réunion, ou l'une de ses parties, se déroule sous la règle de Chatham House, les participants sont libres d'utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l'identité, ni l'affiliation des personnes à l'origine de ces informations, de même qu'ils ne doivent pas révéler l'identité des autres participants. »
Histoire
La règle de Chatham House a été formalisée en 1927 pour faciliter les échanges au sein du Royal Institute of International Affairs (Chatham House). À son origine, la règle avait pour objet de protéger l'anonymat des personnes participant à une réunion placée sous son égide, de manière à améliorer les Relations internationales. Elle est maintenant largement utilisée à travers le monde anglo-saxon pour faciliter la liberté des discussions ; en effet, elle permet de résoudre un problème de frontières que rencontrent fréquemment les communautés de pratique, en ce qu'elle permet d'apporter les témoignages de ces dernières, tout en protégeant la liberté d'interaction nécessaire pour que ces communautés puissent avoir des discussions constructives.
Cette règle a fait l'objet de différentes mises à jour – la dernière en 2002.