Posté le mercredi 16 septembre 2020 sur ASAFRANCE
Le 10 juin dernier, la FLF (frégate légère furtive) française Courbet (F-712 )(1) participe à une opération de l’OTAN (Sea Guardian) en Méditerranée occidentale. Le Courbet est chargé d’une mission de « sûreté maritime » au large des côtes de la Libye, déchirée par une guerre civile depuis 2011. Le pays est l’objet d’un embargo de l’ONU sur l’importation d’armes.
BRANLE-BAS DE COMBAT
Peu après 17 heures, le Courbet repère un cargo turc – le Circkin – sous pavillon tanzanien. Depuis plusieurs mois, ce bateau est identifié par l’OMI (Organisation internationale maritime) (2) comme un navire pratiquant la contrebande d’armes. Sur la coque, son numéro d’identification est masqué et sa balise AIS (numéro 5IM389) (3) , qui permet une reconnaissance automatique est arrêtée. Le Marcom – qui commande la force de l’OTAN – demande au Courbet de « l’interroger ». Deux frégates turques lancemissiles – Oruç Reis (F-245) et Gökova (F-496) -, qui pourtant participent à l’exercice de l’OTAN s’interposent, engageant une manœuvre hostile.
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