"Le 15 février dernier, dans son discours à la Conférence de Munich sur la sécurité, le directeur de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a employé le néologisme « infodémie » pour qualifier l’extraordinaire emballement médiatique autour de l’épidémie du Covid-19 – pourtant alors principalement cantonnée à l’Asie. Il alertait son auditoire sur les ravages de la communication massive, anarchique et toxique qui accompagne la propagation du virus.
Certes les chaînes d’information continue portent une responsabilité certaine dans cet affolement médiatique car jamais une crise n’avait monopolisé à ce point la couverture des médias traditionnels.
Mais ce sont les réseaux sociaux numériques qui concentrent majoritairement les inquiétudes et les critiques. Ce sont eux que vise clairement le directeur de l’OMS."
Une note de la FONDATION POUR LA RECHERCHE STRATÉGIQUE du 6 mai 2020, dont la suite est à lire ici.