« L’avenir, tu n’as point à le prévoir, mais à le permettre » écrivait Saint-Exupéry.
Imaginer ce qui caractérisera les conflits à venir est une obsession du chef militaire, confronté à la responsabilité de préparer aujourd’hui ceux qui combattront demain. Le sujet prend naturellement l’allure d’un défi à relever aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC), où il s’agit de former les chefs qui décideront du sort de la bataille et, peut-être, du pays tout entier.
L’ambition du projet « ESCC – 2030 » est de permettre à l’armée de Terre de disposer de ces chefs, en se fixant comme horizon d’étude le moment où nos jeunes élèves-officiers seront capitaines, à la tête d’unités élémentaires « Scorpion », disposant des équipements d’une armée de premier rang ;
• leur permettre de passer d’un théâtre d’engagement à l’autre, sans préavis ;
• leur permettre de se montrer aussi à l’aise en France qu’à l’étranger, dans un engagement rapide et victorieux ou dans un conflit long et incertain ;
• leur permettre de maîtriser une technologie complexe autant que de s’en passer ;
• leur permettre enfin de prendre des décisions qui engageront la vie de leurs hommes, d’autres hommes, et la leur. Et de l’assumer.
Ce qui attend aujourd’hui ces jeunes Français aspirant à devenir officiers n’est finalement ni anodin ni surprenant. Le métier de soldat n’a jamais changé de finalité, ni perdu de son sens, la violence et la guerre n’étant pas subitement devenues vestiges de l’Histoire. Qui le nierait encore ? "
Général Patrick COLLET, commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan
Imaginer ce qui caractérisera les conflits à venir est une obsession du chef militaire, confronté à la responsabilité de préparer aujourd’hui ceux qui combattront demain. Le sujet prend naturellement l’allure d’un défi à relever aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (ESCC), où il s’agit de former les chefs qui décideront du sort de la bataille et, peut-être, du pays tout entier.
L’ambition du projet « ESCC – 2030 » est de permettre à l’armée de Terre de disposer de ces chefs, en se fixant comme horizon d’étude le moment où nos jeunes élèves-officiers seront capitaines, à la tête d’unités élémentaires « Scorpion », disposant des équipements d’une armée de premier rang ;
• leur permettre de passer d’un théâtre d’engagement à l’autre, sans préavis ;
• leur permettre de se montrer aussi à l’aise en France qu’à l’étranger, dans un engagement rapide et victorieux ou dans un conflit long et incertain ;
• leur permettre de maîtriser une technologie complexe autant que de s’en passer ;
• leur permettre enfin de prendre des décisions qui engageront la vie de leurs hommes, d’autres hommes, et la leur. Et de l’assumer.
Ce qui attend aujourd’hui ces jeunes Français aspirant à devenir officiers n’est finalement ni anodin ni surprenant. Le métier de soldat n’a jamais changé de finalité, ni perdu de son sens, la violence et la guerre n’étant pas subitement devenues vestiges de l’Histoire. Qui le nierait encore ? "
Général Patrick COLLET, commandant les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan