Facebook a annoncé de nouvelles mesures mardi pour lutter contre la désinformation sur sa messagerie WhatsApp, plus confidentielle et donc plus difficile à réguler, alors que les fausses rumeurs sur le coronavirus - dont on prétend qu'il serait causé par la 5G ou soigné par le vinaigre - continuent de se répandre.
Dans l'absolu l'idée est bonne, mais il y a sans doute ici une intrusion dans la liberté individuelle d'expression. Un site, via son application, ne peut pas décider seul de ce qui est une information valide ou non. Les aficionados des réseaux sociaux trouveront vite une parade, pour pouvoir quand même diffuser leur information ; même si celle-ci est une rumeur ou une fake new. Il suffira de rajouter un commentaire, ou de prendre la même information tirée d'une autre source, le code de transmission, l'empreinte numérique, sera donc différent et la plateforme ne pourra pas la bloquer. Car évidemment le tri sera fait par une machine et non par un individu qui pourrait repérer les ruses, des lanceurs de l'info visée. Sous prétexte de protection il faut être prudent sur les restrictions de liberté qui peuvent en découler. C'est la face délicate de l'outil Internet, actuellement totalement saturé en informations sur le Covid 19, ou tout et son contraire peut être publié. La source et la date restent le repère global de validité.
JP TROADEC et C REVILLE
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